Sans blague, c'est mon blog
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samedi 7 novembre 2009
Juin 1959, la voiture du futur
Voilà la voiture du futur ! Non, on n'est pas en 1959 comme le titre de cet article l'indique, mais 50 ans plus tard.
La vérité, c'est qu'on nous promet la voiture du futur depuis 50 ans, et qu'on ne voit toujours rien venir.
Ou est passée la voiture qui vole et s'affranchit des bouchons, des problèmes de parking et des accidents ?
Et la voiture qui devait rouler pendant 1 million de kilomètres avec 3 gouttes d'eau du robinet ?
Vous l'avez essayée vous, la voiture électrique qui devait remplacer nos polluantes automobiles de dégénérés ?
Moi j'ai rien vu.
Et pourtant, des prototypes tous plus excitants les uns que les autres, des concept car qui font rêver, j'en ai vu passer en 50 ans de salons de l'auto et de magazines qui font vrooom...
Je les attendais, les voitures sans pédale ni volant, après avoir lu, il y a 30 ans, qu'en cas de danger imminent, le temps pour que l'information "écrase la pédale de freins" passe du cerveau au pied droit, que le pied droit lâche l'accélérateur, qu'il se soulève, bouge, et qu'il enfonce le frein, c'est trop tard on est mort.
Quand les manettes de jeu, si intelligentes, si rapides et si efficaces, sont devenues l'outil familier des jeunes, j'étais sur que l'étape suivante aurait été leur adoption dans l'habitacle.
Rien. J'ai rien vu.
Quand les ordinateurs portables sont passés de 4KG à 700 grammes, que leur puissance a été multipliée par 100, tandis que l'autonomie de la batterie est passée de 2 à 8 heures, j'étais sûr que c'était gagné, et que ma prochaine voiture serait électrique, et me permettrait de descendre à Nice à 130 de moyenne et sans recharger.
Et ben j'ai rien vu.
Je pensais que les capteurs de recul allaient vite permettre, associés à la vitesse ou l'on roule, à détecter si on est trop près de la voiture de devant, et ralentir automatiquement. Ou que des détecteurs de vitesse situés avant les carrefours, avant les virages, avant les feux rouges, allaient nous signaler qu'on roule trop vite, ou qu'il y a une voiture qui arrive en face.
Rien. J'ai rien vu de tout ça.
Je pensais qu'avec la crise de l'énergie, les feux rouges deviendraient intelligents, et qu'ils se mettraient au vert quand il n'y a pas de voiture dans la rue qui croise, au lieu d'immobiliser inutilement des millions de voitures pendant des millions de minutes, et de les faire gaspiller des millions de gouttes d'essence (sans parler de la pollution, du bruit, et des gaz d'échappements)
J'ai attendu, ils ont rien fait. Rien.
Je pensais que pour le stationnement, il y aurait des capteurs dans les rues, et que ce serait directement déduit de ma carte de stationnement que je peux recharger par internet. Que pour l'essence, il y aurait un code barre dans la trappe, et que je n'aurai qu'à indiquer mon code pour débiter ma carte. Et pour les sociétés, elles recevraient automatiquement un relevé de la station, du jour et de l'heure ou le plein a été fait.
Les fainéants, ils ont rien fait.
Je pensais que depuis qu'on a découvert qu'il y avait un fauteuil du mort, les constructeurs l'auraient mis contre le sens de la marche pour le rendre plus sûr.
Et que les utilisateurs autorisés d'un véhicule auraient leur empreinte digitale enregistrée, et qu'on pourrait enfin se débarrasser des clefs... et des voleurs de voitures.
J'ai même pensé que les GPS signaleraient les endroits très dangereux où le nombre des morts donne froid dans le dos - au lieu de donner l'emplacement des radars à des débiles qui ralentissent brusquement à leur approche et provoquent des accidents.
J'ai essayé un spray pour pare brise, qui faisait glisser toute l'eau et rendait totalement inutile l'utilisation des essuie glaces - et les vilaines traces qui vont avec. J'étais sûr que ma prochaine voiture serait équipée d'un revêtement du même genre, et qu'il n'y aurait plus d'essuie glaces.
J'ai rien vu.
Par contre, il y a tous les jours des articles qui promettent la voiture électrique de demain : 90 Km/h pendant 150 km. Ben je vous le dis moi, c'est pas demain que je vais acheter une voiture qui roule à 90 et qu'il faut recharger au bout de 150 km. Ils me prennent pour qui ? Je vais m'arrêter 3 heures pour recharger ma voiture ? Déjà que le plein, j'ai tendance à le faire le plus tard possible parce que ça prend trop de temps !
Alors pour se consoler des promesses bidons, et que les voitures d'aujourd'hui ne sont même pas aussi belles que les voitures de collection, et qu'elles sont toujours aussi bêtes, voilà l'ordinateur du futur. Je serais très étonné qu'il faille attendre 50 ans avant de pouvoir se l'offrir.
mercredi 4 novembre 2009
Israël est foutu
Un tueur en série, (serial Killer aux Etats Unis et dans les films), juif israélien d'origine américaine vient d'être appréhendé après avoir commis des crimes tous azimuts : contre deux arabes palestiniens, deux policiers israéliens, un enfant israélien venant d'une famille de juifs messianiques, victime d'une bombe qu'il a fait exploser, et probablement aussi contre deux homosexuels à l'entrée d'un club gay de Tel Aviv en août dernier.
Il a tenté de faire sauter un poste de police israélien de Jérusalem, a poignardé - non mortellement- un arabe qui lui faisait des propositions sexuelles un soir dans un parc, et a placé une bombe, qui n'a pas explosé comme prévu, à l'entrée d'un monastère chrétien.
Tous ces crimes, dans la plupart des pays normaux, on appelle ça des crimes en série.
Pas en Israël !
En Israël, on appelle çà un terroriste ! Tous les journaux font la une : nous avons notre terroriste juif ! Nous avons notre terroriste juif !
Quoi ? Les israéliens faisaient un complexe de ne pas en avoir alors que les arabes voisins en nourrissent dès le plus jeune âge ? (vu ce qui se passe un peu partout dans les pays musulmans, on dirait que ce n'est pas seulement leurs voisins d'ailleurs : c'est devenu une spécialité de l'islam, ou en tous cas une exclusivité, les gens qui se font sauter avec le public autour d'eux)
Peut être que les israéliens ont vu tant de crimes commis par des terroristes que leur vision en a été modifiée.
Une chose est certaine en tous cas, c'est qu'ils ne se rendent pas compte que chaque mot de travers devient immédiatement une arme retournée contre nous par les haineux d'Israël, ceux qui saisissent tous les prétextes pour démoniser l'état Juif, (en clamant haut et fort qu'ils ne sont pas antisémites !)
Israël est passé maitre pour donner à l'ennemi le bâton pour se faire battre. Comme si nos ennemis n'avaient pas assez de bâtons, avec la longue liste des accusations antisémites traditionnelles, même (mal) déguisées en anti sionime.
Moi je vous le dit, si on ne comprends pas ça, on est foutu.
Il a tenté de faire sauter un poste de police israélien de Jérusalem, a poignardé - non mortellement- un arabe qui lui faisait des propositions sexuelles un soir dans un parc, et a placé une bombe, qui n'a pas explosé comme prévu, à l'entrée d'un monastère chrétien.
Tous ces crimes, dans la plupart des pays normaux, on appelle ça des crimes en série.
Pas en Israël !
En Israël, on appelle çà un terroriste ! Tous les journaux font la une : nous avons notre terroriste juif ! Nous avons notre terroriste juif !
Quoi ? Les israéliens faisaient un complexe de ne pas en avoir alors que les arabes voisins en nourrissent dès le plus jeune âge ? (vu ce qui se passe un peu partout dans les pays musulmans, on dirait que ce n'est pas seulement leurs voisins d'ailleurs : c'est devenu une spécialité de l'islam, ou en tous cas une exclusivité, les gens qui se font sauter avec le public autour d'eux)
Peut être que les israéliens ont vu tant de crimes commis par des terroristes que leur vision en a été modifiée.
Une chose est certaine en tous cas, c'est qu'ils ne se rendent pas compte que chaque mot de travers devient immédiatement une arme retournée contre nous par les haineux d'Israël, ceux qui saisissent tous les prétextes pour démoniser l'état Juif, (en clamant haut et fort qu'ils ne sont pas antisémites !)
Israël est passé maitre pour donner à l'ennemi le bâton pour se faire battre. Comme si nos ennemis n'avaient pas assez de bâtons, avec la longue liste des accusations antisémites traditionnelles, même (mal) déguisées en anti sionime.
Moi je vous le dit, si on ne comprends pas ça, on est foutu.
dimanche 1 novembre 2009
Les statistiques, on leur fait dire ce qu'on veut
Nous avons tous entendu la remarque. Les statistiques, on leur fait dire ce qu'on veut.
Et bien c'est exactement ce que je veux faire ici.
- En 2004, la ligue contre la diffamation conduit une étude sur 10 pays européens.
Question : vous avez plus de sympathie pour les palestiniens, ou pour Israël ?
- Sur les 10 pays interrogés, deux ont plus de sympathie pour Israël : l'Italie et la Hollande.
Pourquoi l'opinion envers Israël et les palestiniens n'est elle pas homogène partout en Europe ?
- Aucun des pays interrogés n'est un franc allié d'Israël.
- Le nombre de musulmans (qu'on peut supposer favorables aux palestiniens) est assez semblable partout, et s'élève à 4% de la population, (à part en France ou il est de 8%), donc on peut considérer qu'il n'influe pas le résultat.
- le degré d'antisémitisme (plus exactement le % de la population qui accepte les stéréotypes antisémites) : les chiffres s'échelonnent de 16 à 36% selon les pays. Mais l'Italie et la Hollande ont le pourcentage le plus faible : 15 et 9%.
En dehors de toute autre explication, le sentiment antisémite s'accompagne d'un sentiment anti israélien.
Si l'on part de l'hypothèse, logique, que la presse de tous les pays rapporte l'information avec la même indépendance et la même objectivité, alors, entre la version du conflit des israéliens, et celle des palestiniens, les pays plus antisémites acceptent plus volontiers la version des palestiniens - et blâment les israéliens.
Maintenant, si on doute de l'indépendance de la presse, et qu'on suppose que la même proportion d'antisémitisme se retrouve dans la corporation des journalistes, alors ce sont les journalistes qui "trafiquent" l'information qu'ils achètent ou qu'ils récoltent, selon leur sensibilité et leurs préjugés, et qui rapportent aux lecteurs de leurs pays respectifs une information conforme à celle que le lectorat veut lire.
Autrement dit. Prenons la Hollande qui a plus de sympathie pour Israël. On peut supposer que les journalistes partagent cette tendance. Ils voient donc le conflit avec sympathie pour Israël, et ils rapportent à leur public - qui ont plus les israéliens en sympathie - des informations qu'ils veulent entendre.
Les États Unis, qu'on accuse en France de tant de tares, mais qui sont sans conteste les champions du monde de la démocratie, sont ouvertement alliés d'Israël depuis sa création. Tous les sondages indiquent que les américains ont un taux de sympathie de 60% pour les israéliens et 18% pour les palestiniens - très stable dans le temps. C'est un écart énorme par rapport à l'Europe, et on ne le retrouve guère qu'en Inde et au Canada.
jeudi 29 octobre 2009
Il faut voir cette vidéo, mais il ne faut pas la regarder
Maintenant, si vous l'avez vue, autorisez moi à ne faire aucun commentaire.
mardi 27 octobre 2009
Glou Glou !
Je l'attendais, le coup de l'eau.
J'avais préparé un article il y a maintenant 3 semaines, car je savais qu'un jour ou l'autre, l'accusation allait tomber sur Israël, une fois de plus, et que cette accusation serait, une fois de plus, partiale.
Oui Israël consomme beaucoup plus d'eau que les palestiniens, par habitant. Oui Israël ne fait pas grand chose pour améliorer le sort des palestiniens en matière de ressource d'eau. Non, Israël ne bénéficie pas d'eau à volonté. En fait, il ne se passe pas un mois sans que l'achat d'eau à la Turquie, ou le niveau critique du lac Kineret, importante ressource d'eau du pays, ne fassent l'objet d'un article dans les journaux.
Et pour donner des chiffres, Israël consomme à peu près 300 m3 d'eau par an par habitant, autant que la France et l'Espagne, tandis que les palestiniens en consomment un peu moins de 100, soit un peu plus que les chinois, et deux à dix fois plus que les habitants du Niger, du Ghana, du Nigeria, du Kenya, du Burkina Faso, du Cambodge, de l'Éthiopie, de Haïti, de l'Ouganda et du Mozambique.
Mais on ne peut pas, sauf si on est malhonnête, passer sous silence que Israël coopère avec la Jordanie dans la construction d'installations de stockage. Depuis quand ? Depuis la signature du traité de paix en 1994. La coopération est même allée au delà des accords signés, en traitant des problèmes de variation saisonnière de l'eau.
CQFD : Palestiniens, faites la paix avec Israël et vous découvrirez alors un voisin bien différent de celui que vous croyez connaître.
Autrement dit, il faudrait être con pour faire un partage équitable de l'eau avec un état qui est en guerre contre nous, qui refuse de reconnaître notre existence, qui fait des attentats suicides contre les civils, et qui promet de nous rayer de la carte. Ça parait tellement évident qu'on l'oublie.
Ces éléments sont tirés du dossier "La gestion des eaux transfrontalières" de l'ONU (2006) :
- Les conditions dans les Territoires palestiniens occupés forment un contraste avec les dispositions davantage axées sur la coopération conclues ailleurs. Depuis l’accord de paix de 1994, Israël et la Jordanie ont coopéré dans le cadre de la construction d’installations de stockage de l’eau du lac Tibériade, ce qui a permis l’amélioration de la distribution d’eau aux agriculteurs jordaniens. La structure institutionnelle a également contribué à arbitrer des litiges découlant des variations saisonnières et annuelles du débit, même si cet aspect n’était pas, à l’origine, couvert par l’accord.
Mais la lecture attentive du rapport démontre que les problèmes frontaliers de partage de l'eau, il y en a partout ! Des inégalités dans le partage, on ne les compte plus. Mais bien entendu, il n'est pas question pour la presse française de parler des autres. C'est encore une fois Israël qui se retrouve seul sur la sellette. (ça me rappelle le déchainement au sujet du mur de la "honte" - en fait une barrière de protection contre les attaques suicides qui a fait ses preuves. Il y a dans le monde une vingtaine de murs "de la honte". Quel est le seul dont on parle ? Celui construit par Israël ! L'Egypte a construit un mur identique, en 1974, pour se séparer des palestiniens, soit 20 ans avant Israël, quelqu'un en a parlé ?)
Le rapport précise clairement : "Lorsque des États entrent en guerre, c’est bien souvent pour des raisons nettement plus futiles que l’eau. Les eaux transfrontalières sont presque inévitablement sources de tension entre les sociétés qu’elles relient. Ces tensions ne peuvent être considérées isolément. Elles s’inscrivent dans des considérations bien plus vastes que les relations entre États et recèlent des préoccupations touchant à la sécurité nationale, aux opportunités économiques, à la durabilité environnementale et à l’équité. La gestion de l’eau partagée peut être un atout dans le sens de la paix comme de la guerre, mais c’est la politique qui décidera de l’orientation à lui donner."
Je déblogue à plein tube
Un lecteur de mon blog dont j'estime beaucoup les remarques me critiquait l'autre jour de tout mélanger sur mon blog. Je passe en effet de la saucisse à la Shoa en passant par le conflit israélo-palestinien sans prévenir.
C'est provisoire.
D'ici quelques semaines ce blog devrait migrer vers une nouvelle adresse internet, et profiter d'un outil d'édition plus efficace qui me permettra de classer sous différentes rubriques les différents thèmes que j'évoque.
D'ici là, j'ai lu avec intérêt les remarques de l'ambassadeur de France en Israël. Le truc, c'est que le politiquement correct a pris tellement le dessus sur nos vies, que même dans un blog, on ne peut pas dire tout ce qu'on veut, même si cela reste sous la barrière de la diffamation.
Mais je peux écrire que dans le passé, la France a envoyé dans son ambassade en Israël des gens légèrement antisémites. C'est pas bien futé, mais ne croyez pas que ceux qui nous gouvernent sont tous très futés.
Bref, l'ambassadeur de France a déclaré :
« Le blocus est à mettre entre guillemets. Car après tout, des produits entrent à Gaza, soit par les tunnels, soit par Israël. Tant que Gilad Shalit n’est pas libéré, Israël ne peut pas envisager une réouverture de Gaza. J’ai du mal à croire que des soldats israéliens aient tué délibérément des civils palestiniens. Nous savons tous comment l’armée israélienne opère à Gaza. Nous savons bien que ce n’est pas le cas. »
Merci de ces propos, Monsieur l'ambassadeur.
Il me faut cependant ajouter ceci :
« La remarque de Monsieur l'ambassadeur est exacte, mais elle oublie un point essentiel et que les médias font mine d'oublier : Gaza a une frontière avec l'Égypte.
Pourquoi accuser Israël de blocus et pas l'Égypte ? Sans le blocus de l'Égypte, celui d'Israël n'aurait pas d'effet, pas de sens. Quand on reproche à Israël de ne pas laisser entrer les convois humanitaires, les convois de nourriture, les convois de matériaux venus de l'étranger, je me demande pourquoi ces convois s'obstinent à vouloir entrer par Israël. L'Égypte n'est il pas allié, n'est il pas frère, ne soutient il pas les palestiniens dans leur combat contre Israël ?
Israël, en guerre avec Gaza, devrait mieux se comporter avec les palestiniens que son autre voisin, qui est en paix avec eux ? Israël devrait faire cesser le blocus tandis que l'Égypte peut le poursuivre ?
Je ne suis pas un spécialiste en géo-politique, et de loin !
Aussi je veux bien qu'on m'explique pourquoi les médias Français pointent Israël du doigt pour lui faire cesser ce blocus, et jamais l'Égypte.
Je ne sais pas moi, mais dans ma grande candeur, je me dit qu'on peut comprendre que son ennemi ne nous fasse pas de cadeaux et nous traite durement. Mais un tel traitement venant d'un ami, c'est impardonnable.
Selon moi, il n'y a pas de doute. L'Égypte est le coupable unique de ce blocus.
C'est provisoire.
D'ici quelques semaines ce blog devrait migrer vers une nouvelle adresse internet, et profiter d'un outil d'édition plus efficace qui me permettra de classer sous différentes rubriques les différents thèmes que j'évoque.
D'ici là, j'ai lu avec intérêt les remarques de l'ambassadeur de France en Israël. Le truc, c'est que le politiquement correct a pris tellement le dessus sur nos vies, que même dans un blog, on ne peut pas dire tout ce qu'on veut, même si cela reste sous la barrière de la diffamation.
Mais je peux écrire que dans le passé, la France a envoyé dans son ambassade en Israël des gens légèrement antisémites. C'est pas bien futé, mais ne croyez pas que ceux qui nous gouvernent sont tous très futés.
Bref, l'ambassadeur de France a déclaré :
« Le blocus est à mettre entre guillemets. Car après tout, des produits entrent à Gaza, soit par les tunnels, soit par Israël. Tant que Gilad Shalit n’est pas libéré, Israël ne peut pas envisager une réouverture de Gaza. J’ai du mal à croire que des soldats israéliens aient tué délibérément des civils palestiniens. Nous savons tous comment l’armée israélienne opère à Gaza. Nous savons bien que ce n’est pas le cas. »
Merci de ces propos, Monsieur l'ambassadeur.
Il me faut cependant ajouter ceci :
« La remarque de Monsieur l'ambassadeur est exacte, mais elle oublie un point essentiel et que les médias font mine d'oublier : Gaza a une frontière avec l'Égypte.
Pourquoi accuser Israël de blocus et pas l'Égypte ? Sans le blocus de l'Égypte, celui d'Israël n'aurait pas d'effet, pas de sens. Quand on reproche à Israël de ne pas laisser entrer les convois humanitaires, les convois de nourriture, les convois de matériaux venus de l'étranger, je me demande pourquoi ces convois s'obstinent à vouloir entrer par Israël. L'Égypte n'est il pas allié, n'est il pas frère, ne soutient il pas les palestiniens dans leur combat contre Israël ?
Israël, en guerre avec Gaza, devrait mieux se comporter avec les palestiniens que son autre voisin, qui est en paix avec eux ? Israël devrait faire cesser le blocus tandis que l'Égypte peut le poursuivre ?
Je ne suis pas un spécialiste en géo-politique, et de loin !
Aussi je veux bien qu'on m'explique pourquoi les médias Français pointent Israël du doigt pour lui faire cesser ce blocus, et jamais l'Égypte.
Je ne sais pas moi, mais dans ma grande candeur, je me dit qu'on peut comprendre que son ennemi ne nous fasse pas de cadeaux et nous traite durement. Mais un tel traitement venant d'un ami, c'est impardonnable.
Selon moi, il n'y a pas de doute. L'Égypte est le coupable unique de ce blocus.
lundi 26 octobre 2009
Descartes et moi
J'habite le meilleur quartier de Tel Aviv.
La plus belle rue du quartier.
Le plus bel immeuble de la rue.
Le plus bel appartement de l'immeuble.
Mais ce n'est pas le plus bel appartement de la rue.
Ni le plus bel immeuble du quartier.
Ni la plus belle rue de Tel Aviv.
Ni le plus beau quartier.
mardi 20 octobre 2009
Je suis le héros du resto !
Quand je vais au restaurant, je réserve une table.
Quand j'arrive, je suis un client.
Si j'appelle pour annuler ma réservation, je deviens un héros aux yeux du restaurant, à cause de tous ceux qui réservent et ne viennent jamais, sans prévenir.
Moralité, pour être un héros, il faut réserver une table, l'annuler, et manger chez soi.
Goldstone et l'ONU.
Quand Richard Goldstone a été sollicité pour mener une mission d'investigation sur les possibles crimes de guerre commis par Israël en janvier 2009 à Gaza, il a refusé la proposition.
Sa raison était que le Hamas n'était pas mentionné dans la mission, ce qu'il trouvait inacceptable. L'ONU avait décidé que le Hamas était à priori hors de cause.
Goldstone confesse qu'il a du batailler dur avec la commission des droits de l'homme des Nations Unis pour faire inclure le Hamas dans sa mission. Il a fini par obtenir gain de cause parce que la commission voulait absolument qu'un juge juif de son envergure mène l'enquête. C'est mon opinion personnelle. Je la base sur le fait que cette commission des droits de l'homme, pour s'acharner sur Israël depuis tant d'année, doit être profondément gangrénée, diabolique, machiavélique et vicieuse. Il y a en effet tant de pays coupables de graves entraves aux droits de l'homme, que s'ils visent systématiquement Israël, alors ils n'ont pas même le souci de préserver une apparente équité.
Finalement, Goldstone a conclu dans son rapport que Hamas et Israël sont tous les deux coupables de crimes de guerre, et peut être de crimes contre l'humanité.
La commission des droits de l'homme en a pris acte.
Et elle vient de publier une recommandation très dure et accusatrice contre Israël, et rien contre le Hamas.
Elle ne voulait pas enquêter sur le Hamas parce qu'elle le savait coupable, et ça n'était pas son problème : elle voulait épingler Israël. Forcée d'inclure le Hamas dans l'enquête, elle a reçu un rapport qui l'accuse, mais qui n'entre pas dans son objectif : c'est Israël qu'elle veut, et qu'elle aura eu. Le Hamas n'est ni accusé, ni cité, ni même montré du doigt.
La commission des droits de l'homme démontre ainsi que ce sont ni les droits de l'homme, ni les crimes de guerre, et encore moins les crimes contre l'humanité qui la motivent. Voilà pourquoi j'utilise les mots diabolique, vicieuse et gangrénée.
Voilà pourquoi je m'interroge sur cette grande farce de la morale des nations et de cet ONU composé de 21 pays arabes + 52 états musulmans, qui finance en son sein un organisme ouvertement raciste, qui pousse l'ignominie jusqu'à se baptiser "commission des droits de l'homme", sans jamais intervenir contre les plus durs violeurs des droits de l'homme, pays arabes et musulmans.
Voilà de quoi nourrir la réflexion des défenseurs et des opposants du rapport Goldstone.
Sa raison était que le Hamas n'était pas mentionné dans la mission, ce qu'il trouvait inacceptable. L'ONU avait décidé que le Hamas était à priori hors de cause.
Goldstone confesse qu'il a du batailler dur avec la commission des droits de l'homme des Nations Unis pour faire inclure le Hamas dans sa mission. Il a fini par obtenir gain de cause parce que la commission voulait absolument qu'un juge juif de son envergure mène l'enquête. C'est mon opinion personnelle. Je la base sur le fait que cette commission des droits de l'homme, pour s'acharner sur Israël depuis tant d'année, doit être profondément gangrénée, diabolique, machiavélique et vicieuse. Il y a en effet tant de pays coupables de graves entraves aux droits de l'homme, que s'ils visent systématiquement Israël, alors ils n'ont pas même le souci de préserver une apparente équité.
Finalement, Goldstone a conclu dans son rapport que Hamas et Israël sont tous les deux coupables de crimes de guerre, et peut être de crimes contre l'humanité.
La commission des droits de l'homme en a pris acte.
Et elle vient de publier une recommandation très dure et accusatrice contre Israël, et rien contre le Hamas.
Elle ne voulait pas enquêter sur le Hamas parce qu'elle le savait coupable, et ça n'était pas son problème : elle voulait épingler Israël. Forcée d'inclure le Hamas dans l'enquête, elle a reçu un rapport qui l'accuse, mais qui n'entre pas dans son objectif : c'est Israël qu'elle veut, et qu'elle aura eu. Le Hamas n'est ni accusé, ni cité, ni même montré du doigt.
La commission des droits de l'homme démontre ainsi que ce sont ni les droits de l'homme, ni les crimes de guerre, et encore moins les crimes contre l'humanité qui la motivent. Voilà pourquoi j'utilise les mots diabolique, vicieuse et gangrénée.
Voilà pourquoi je m'interroge sur cette grande farce de la morale des nations et de cet ONU composé de 21 pays arabes + 52 états musulmans, qui finance en son sein un organisme ouvertement raciste, qui pousse l'ignominie jusqu'à se baptiser "commission des droits de l'homme", sans jamais intervenir contre les plus durs violeurs des droits de l'homme, pays arabes et musulmans.
Voilà de quoi nourrir la réflexion des défenseurs et des opposants du rapport Goldstone.
lundi 19 octobre 2009
Goldstone m'a arrêté dans la lecture de son rapport
Goldstone a raison sur un point : les américains qui critiquent son rapport n'ont pas apporté le moindre argument et la moindre preuve que celui ci est malhonnête. On pourrait ajouter que les journalistes non plus ne semblent pas avoir lu ce rapport.
Moi si.
Je m'y suis astreint, et j'avoue que c'est un gros pavé. Presque 600 pages, et c'est pas un roman de plage.
Cependant je viens de recevoir un coup d'arrêt dans ma lecture.
Et par personne d'autre que Richard Goldstone lui même.
Il vient de déclarer son irritation au journal Suisse "Le Temps", dans une interview publiée lors de son passage à Berne, après la résolution du comité des droits de l'homme de l'ONU.
«Cette proposition de résolution m’attriste, déclare le petit juge, car elle ne fait part que d’allégations à l’encontre d’Israël. Il n’y a pas une phrase pour condamner le Hamas comme nous le faisons dans le rapport. J’espère que le Conseil pourra encore modifier ce texte.»
Quand j'ai lu ça, j'ai cru rêver ! C'est à se demander si ce type a la tête sur les épaules et les pieds sur terre. Il déplore que le comité des droits de l'homme de l'ONU soit partial comme s'il n'avait jamais entendu que ce comité s'est acharné sur Israël comme sur aucun pays au monde - et des pays qui violent honteusement les droits de l'homme, ce n'est pas très difficile à trouver ces temps ci.
Il s'étonne que le Hamas ne soit pas cité par le comité comme s'il n'avait jamais entendu que dans la mission initiale, c'est seulement Israël qui devait être l'objet d'une enquête.
Il ne réalise pas que les Etats Unis et les Anglais en Afghanistan, les Russes avec les Tchétchènes, et la Turquie avec le nord de l'Iraq, ne font pas l'objet d'enquête de l'ONU pour leurs interventions strictement identiques.
Il n'a pas compris que si l'on fait un trait sur le droit d'un état à protéger ses citoyens, alors Israël est coupable de tous les maux de la terre.
Mais si l'on veut bien se rappeler que Hamas a placé tout son honneur et son énergie dans la destruction d'Israël, qu'il a été mis au ban de la société pour refuser de renoncer à la terreur, pour refuser d'entériner les accords passés par le Fatah avec Israël, et pour avoir envoyé plus de 8000 rockets et Quassam sur la population civile du sur d'Israël - pas sur des bases militaires, alors le rapport Goldstone est bien fondé.
Un ami Sud Africain m'a dit que Goldstone est un naif. Je rejette cela. Moi je suis un naif, mais pas un imbécile. Je crois que ce Goldstone a les idées très étroites, ou qu'il vit avec des œillères, ou alors qu'il poursuit un objectif personnel, celui de présider cet ONU dominé en nombre par les pays musulmans et leur clientèle.
Donc quand il déplore l’instrumentalisation politique de son rapport par le Hamas, abondamment dénoncé par le Fatah, je perds un peu courage dans la poursuite de la lecture de son rapport. Je fini par me demander si ça vaut vraiment le coup, ou si ce rapport n'est pas un tissu de niaiseries perfides - aux conséquences redoutables.
Rappelons que la pierre qui lui a donné som nom n'est pas une pierre philosophale, ni une pierre naturelle, mais une sorte de verre qui brille des petits éclats de cuivre qu'elle contient. Mais tout ce qui brille n'est pas or.
jeudi 15 octobre 2009
Madonna : "Tel Aviv is the energy center of the world!"
Lors de son dernier concert à Tel Aviv, Madonna a clamé que selon elle, Tel Aviv est le centre du monde pour son énergie.
La perception d'une artiste internationale comme Madonna, qui vit à Los Angeles, la ville du monde qui abrite des énergies créatives immenses et sans cesse renouvelées, donne à réfléchir.
Israël est, après les États Unis, le pays au monde qui a donné le jour au plus grand nombre de Start Up. Il y a donc indiscutablement une énergie créative gigantesque dans ce pays composé de plus de 100 nationalités on l'on parle chaque jour plus de 70 langues, dans un mouchoir de poche.
Ada Yonath, une israélienne que son entourage qualifiait volontiers d'utopique dans ses recherches, vient de recevoir un prix Nobel de chimie.
Et quel état Albert Einstein a t-il jugé capable de mériter ses archives, ses recherches, ses travaux ? Israël et l'université de Jérusalem.
Cette énergie est parfaitement palpable à Tel Aviv, la ville qui ne dort jamais. Plusieurs choses frappent lorsqu'on se promène dans les rues de Tel Aviv, de jour comme de nuit. D'abord, il y a beaucoup de monde, dans les rues, dans les magasins, aux terrasses des cafés, dans les restaurants, sur les bancs, en vélo et dans les bus. Beaucoup de monde, beaucoup de jeunes. Connaissant le faible chiffre du chômage de Tel Aviv, on peut se demander ce que tout se monde fait là, à discuter aux terrasses des cafés pendant des heures, à marcher dans les rues en groupes bavards, à remplir les tables des restaurants à la mode. Qui sont ils, que font ils, pourquoi ne sont ils pas au bureau ou à leur travail ?
Je n'ai jamais obtenu de réponse satisfaisante à cette question. La plus vraisemblable est que de ces réunions informelles, des ces groupes de copains qui déambulent, jaillit l'énergie créatrice qui nourrit le génie High Tech et entrepreneur d'Israël.
Un domaine m'a toujours amusé, concernant Israël, c'est son agriculture. On est loin du High Tech, des Yuppies de Tel Aviv et des grosses têtes des prestigieuses universités. A moins que...
Israël est le leader mondial de l'irrigation d'eau. Leader de la micro irrigation qui permet d'apporter au pied d'une plante exactement la quantité d'eau dont elle a besoin, et de faire ainsi l'économie de 70% d'eau gaspillée dans l'arrosage traditionnel. Il apporte ainsi aux pays en voie de développement un savoir faire précieux, acquis dans le désert du Negev, ou les expérimentations techniques, les cultures impossibles, font le lot quotidien des chercheurs, agronomes, agriculteurs et habitants des kibboutz.
Les pays arabes, malgré le boycott des produits israéliens, sont très demandeurs de ces produits d'irrigation et en achètent pour quelques 600 millions de dollars par an.
L'énergie créative d'Israël brise tous les boycotts !
La perception d'une artiste internationale comme Madonna, qui vit à Los Angeles, la ville du monde qui abrite des énergies créatives immenses et sans cesse renouvelées, donne à réfléchir.
Israël est, après les États Unis, le pays au monde qui a donné le jour au plus grand nombre de Start Up. Il y a donc indiscutablement une énergie créative gigantesque dans ce pays composé de plus de 100 nationalités on l'on parle chaque jour plus de 70 langues, dans un mouchoir de poche.
Ada Yonath, une israélienne que son entourage qualifiait volontiers d'utopique dans ses recherches, vient de recevoir un prix Nobel de chimie.
Et quel état Albert Einstein a t-il jugé capable de mériter ses archives, ses recherches, ses travaux ? Israël et l'université de Jérusalem.
Cette énergie est parfaitement palpable à Tel Aviv, la ville qui ne dort jamais. Plusieurs choses frappent lorsqu'on se promène dans les rues de Tel Aviv, de jour comme de nuit. D'abord, il y a beaucoup de monde, dans les rues, dans les magasins, aux terrasses des cafés, dans les restaurants, sur les bancs, en vélo et dans les bus. Beaucoup de monde, beaucoup de jeunes. Connaissant le faible chiffre du chômage de Tel Aviv, on peut se demander ce que tout se monde fait là, à discuter aux terrasses des cafés pendant des heures, à marcher dans les rues en groupes bavards, à remplir les tables des restaurants à la mode. Qui sont ils, que font ils, pourquoi ne sont ils pas au bureau ou à leur travail ?
Je n'ai jamais obtenu de réponse satisfaisante à cette question. La plus vraisemblable est que de ces réunions informelles, des ces groupes de copains qui déambulent, jaillit l'énergie créatrice qui nourrit le génie High Tech et entrepreneur d'Israël.
Un domaine m'a toujours amusé, concernant Israël, c'est son agriculture. On est loin du High Tech, des Yuppies de Tel Aviv et des grosses têtes des prestigieuses universités. A moins que...
Israël est le leader mondial de l'irrigation d'eau. Leader de la micro irrigation qui permet d'apporter au pied d'une plante exactement la quantité d'eau dont elle a besoin, et de faire ainsi l'économie de 70% d'eau gaspillée dans l'arrosage traditionnel. Il apporte ainsi aux pays en voie de développement un savoir faire précieux, acquis dans le désert du Negev, ou les expérimentations techniques, les cultures impossibles, font le lot quotidien des chercheurs, agronomes, agriculteurs et habitants des kibboutz.
Les pays arabes, malgré le boycott des produits israéliens, sont très demandeurs de ces produits d'irrigation et en achètent pour quelques 600 millions de dollars par an.
L'énergie créative d'Israël brise tous les boycotts !
lundi 12 octobre 2009
J'ai lu, j'ai entendu
Shmuel Trigano (sociologue, philosophe, professeur à l'université Paris X) : "600.000 (sur un million) des juifs déplacés des pays arabes sont partis vivre en Israël, tandis que 540.000 arabes déplacés d'Israël après sa création sont partis vivre dans des pays arabes. Ces 600.000 juifs ont été dépouillés de tous leurs biens. Eux aussi ont vécu dans des camps de réfugiés."
A l'exposé de ces faits, je constate plusieurs choses.
A l'exposé de ces faits, je constate plusieurs choses.
- On dit souvent que ce n'est que depuis que les palestiniens réclament le droit au retour que les juifs ont commencé à se souvenir que eux aussi ont été déportés. Je ne crois pas à cette théorie. Je crois plutôt que le peuple juif, mon peuple, a tellement été maltraité au cours des siècles un peu partout dans le monde, qu'il a accepté ces expulsions des pays arabes comme son destin, son lot, sa fatalité historique et inéluctable. Il a relevé la tête quand il a enfin pu retrouver Israël son pays volé par les impérialistes chrétiens puis musulmans. Ce furent des racines cicatrisantes, comme toute bonne plante médicinale. Mais peu à peu la mémoire est revenue, et avec elle les comptabilités.
- Je me répète : à quoi ça sert que 166 des 829 prix Nobel soient juifs (sur une population de 14 millions certes), tandis qu'il y a 8 Nobel musulmans (sur une population de 1.4 milliards), si c'est pour que jamais une seule commission/ résolution/ réunion/ des Nations Unies concernant le sujet du moyen orient n'a été consacrée au million de réfugiés juifs, tandis qu'on ne compte plus celles qui s'intéressent aux réfugiés palestiniens.
- Allez, faites un sondage, et dites moi combien de personne dans le monde savent que 1 million de juifs se sont fait gicler des pays arabes ou, souvent, ils vivaient depuis bien avant qu'il y ait des arabes.
Maintenant, imaginez combien de palestiniens le savent.
Zéro.
A qui la faute ?
Aux juifs.
Ben oui, c'est pas les organisations humanitaires israéliennes et étrangères, ni les médias, qui vont s'intéresser aux victimes juives et aux réfugiés juifs et aux injustices commises contre les juifs ailleurs qu'à l'occasion de la seconde guerre mondiale !
Nous, moi, les juifs, ne pouvons nous en prendre qu'à nous même si les palestiniens (et leurs défenseurs) se considèrent comme les victimes ultimes et absolues du Moyen Orient.
dimanche 11 octobre 2009
Je veux mes saucisses
J'ai été éduqué dans le respect d'un concept simple. Une saucisse, quel que soit l'endroit ou on l'achète, obéit à des règles strictes et indiscutables. Autrement dit, en langage juridique, on dira que une saucisse c'est une saucisse et c'est tout.
Ensuite, selon le commerçant chez qui on l'achète, elle sera meilleure ou moins bonne. Vivre dans le merveilleux monde des saucisses, ça forme un homme.
Il y a la saucisse de Toulouse, la saucisse de Francfort, la saucisse de Morteau, la saucisse de Strasbourg (je ne veux pas avoir l'air de faire du Forest Gump alors je vais sauter saucisse), l'andouillette, l'andouille, celle de Montbéliard, de Molène, le boudin noir, le boudin blanc, la merguez, le chorizo, les crépinettes, les chipolatas et toutes celles que j'oublie et qui me pardonneront.
Hélas, je vis en Israël, et le moins qu'on puisse dire, ce n'est pas le pays de la saucisse, (et l'ONU qui ne dit rien) Certes il y a d'autres avantages, mais là, on parle de saucisses.
Hier j'ai mangé une assez bonne pizza. tomate fromage pepperoni. Sur la terrasse, en train d'attendre leur commandes, il y avait des couples, genre High Tech/ Start Up/ créatifs/ et professions libérales, et j'ai compté 5 poussettes, plus environ une dizaine d'enfants qui mangeaient ou jouaient, dans le brouhaha général. Je croyais que les Yuppies n'avaient pas le droit de faire des enfants au risque de perdre leur statut social.
Bref le pepperoni avait un peu le goût de pepperoni, ce qui n'excuse pas les lacunes du pays - en matière de saucisse.
Au super marché, les saucisses labellisés merguez ont un goût qui ne ressemble à rien. Certaines n'ont même pas de goût du tout. Celles qui ressemblent à des saucisses de Francfort ont le goût de morteau, et les autres, sans vraiment de personnalité, ont un goût qui oscille entre rien et pas grand chose. Que les âmes sensibles ne lisent pas ceci : dans la plupart des saucisses, il y a un peu de sucre. Assez pour le sentir. C'est carrément dégoûtant.
Selon moi, quand on vient en Israël, il faut saucisses emporter, pour ne pas perdre ses repères.
Ensuite, selon le commerçant chez qui on l'achète, elle sera meilleure ou moins bonne. Vivre dans le merveilleux monde des saucisses, ça forme un homme.
Il y a la saucisse de Toulouse, la saucisse de Francfort, la saucisse de Morteau, la saucisse de Strasbourg (je ne veux pas avoir l'air de faire du Forest Gump alors je vais sauter saucisse), l'andouillette, l'andouille, celle de Montbéliard, de Molène, le boudin noir, le boudin blanc, la merguez, le chorizo, les crépinettes, les chipolatas et toutes celles que j'oublie et qui me pardonneront.
Hélas, je vis en Israël, et le moins qu'on puisse dire, ce n'est pas le pays de la saucisse, (et l'ONU qui ne dit rien) Certes il y a d'autres avantages, mais là, on parle de saucisses.
Hier j'ai mangé une assez bonne pizza. tomate fromage pepperoni. Sur la terrasse, en train d'attendre leur commandes, il y avait des couples, genre High Tech/ Start Up/ créatifs/ et professions libérales, et j'ai compté 5 poussettes, plus environ une dizaine d'enfants qui mangeaient ou jouaient, dans le brouhaha général. Je croyais que les Yuppies n'avaient pas le droit de faire des enfants au risque de perdre leur statut social.
Bref le pepperoni avait un peu le goût de pepperoni, ce qui n'excuse pas les lacunes du pays - en matière de saucisse.
Au super marché, les saucisses labellisés merguez ont un goût qui ne ressemble à rien. Certaines n'ont même pas de goût du tout. Celles qui ressemblent à des saucisses de Francfort ont le goût de morteau, et les autres, sans vraiment de personnalité, ont un goût qui oscille entre rien et pas grand chose. Que les âmes sensibles ne lisent pas ceci : dans la plupart des saucisses, il y a un peu de sucre. Assez pour le sentir. C'est carrément dégoûtant.
Selon moi, quand on vient en Israël, il faut saucisses emporter, pour ne pas perdre ses repères.
samedi 10 octobre 2009
Je ne peux pas décerner de prix Nobel
Je ne peux pas décerner de prix Nobel, il y a déjà quelqu'un sur le coup, je suis arrivé trop tard.
Alors je vais décerner le Noble Prix.
Le Noble Prix de la Paix va à Bugs Bunny, parce que je n'ai pas trouvé de leader politique qui refuse de vendre ou d'acheter des armes.
C'est pas facile d'être président du premier pays producteur d'armes au monde et de recevoir le prix Nobel de la paix.
Quelles que soient les bonnes intentions, et les bonnes actions de ce président, il est contraint d'encourager la vente d'armes. Toujours plus d'armes.
Qui peut me comprendre mieux qu'Alfred Nobel, le père du prix et de la fondation du même nom ? C'était un fabricant d'armes. Et il a inventé la dynamite. Pour pouvoir tuer plus de gens et plus vite. On l'appelait le marchand de mort. Après tout, si la paix est juste une courte période entre deux guerres, alors les armes permettent de passer plus vite à la prochaine paix.
Le Noble prix de médecine va à ma femme, parce que pour les sparadraps sur les petits bobos, personne ne lui arrive à la cheville.
Je décerne le Noble prix d'alchimie au panel qui délivre les prix Nobel, pour avoir remis un prix à une Israélienne, juste après que le gouvernement suédois a refusé de dénoncer un odieux article antisémite (sans fondement ni rigueur journalistiques, rapidement démenti par les soi-disant victimes) paru dans la presse suédoise, qui dénonçait un trafic d'organes humains organisé par l'armée israélienne - qui n'existe pas. Ce même gouvernement qui a réagi si fortement lors de la publication des caricatures de Mahomet, s'est retranché derrière une façade toute trouée, celle de la liberté d'expression et de la liberté de la presse. On ne lui demandait pas de censurer, mais de condamner, donc la liberté de la presse et d'expression n'étaient pas mêmes effleurés. Ceux qui ont hurlé à l'antisémitisme vont faire quoi de cette alchimie ?
Dans son testament, Nobel laissa des instructions pour décerner les prix. Mais Arthur n'a pas été assez précis concernant le prix de science physique. Parlait il de science ou de technologie ? Les premiers juges ont choisi de récompenser les scientifiques et non les ingénieurs et les inventeurs. Je répare cette lacune.
Et je décerne le Noble Prix de la technologie à la GSM Association, plus connue sous le raccourci GSM, pour avoir inventé le Texto (SMS en anglais). Rien n'a autant changé le mode de communication entre les jeunes êtres humains que les textos. Et on ne salue jamais suffisamment les jeunes.
Steve Job a failli remporter le Noble Prix de technologie, mais j'ai du mal à décerner un prix à une entreprise qui maltraite les utilisateurs dont l'iPhone a explosé, et qui sort des pubs pour se moquer des utilisateurs de Windows et du PC.
Il me reste à délivrer un Noble Prix de chimie et de littérature. Restez connecté, les membres du jury délibèrent. Ca se passe entre moi et moi, et nous ne sommes pas tous d'accord. La discussion est âpre, personne ne veut rien lâcher.
Alors je vais décerner le Noble Prix.
Le Noble Prix de la Paix va à Bugs Bunny, parce que je n'ai pas trouvé de leader politique qui refuse de vendre ou d'acheter des armes.
C'est pas facile d'être président du premier pays producteur d'armes au monde et de recevoir le prix Nobel de la paix.
Quelles que soient les bonnes intentions, et les bonnes actions de ce président, il est contraint d'encourager la vente d'armes. Toujours plus d'armes.
Qui peut me comprendre mieux qu'Alfred Nobel, le père du prix et de la fondation du même nom ? C'était un fabricant d'armes. Et il a inventé la dynamite. Pour pouvoir tuer plus de gens et plus vite. On l'appelait le marchand de mort. Après tout, si la paix est juste une courte période entre deux guerres, alors les armes permettent de passer plus vite à la prochaine paix.
Le Noble prix de médecine va à ma femme, parce que pour les sparadraps sur les petits bobos, personne ne lui arrive à la cheville.
Je décerne le Noble prix d'alchimie au panel qui délivre les prix Nobel, pour avoir remis un prix à une Israélienne, juste après que le gouvernement suédois a refusé de dénoncer un odieux article antisémite (sans fondement ni rigueur journalistiques, rapidement démenti par les soi-disant victimes) paru dans la presse suédoise, qui dénonçait un trafic d'organes humains organisé par l'armée israélienne - qui n'existe pas. Ce même gouvernement qui a réagi si fortement lors de la publication des caricatures de Mahomet, s'est retranché derrière une façade toute trouée, celle de la liberté d'expression et de la liberté de la presse. On ne lui demandait pas de censurer, mais de condamner, donc la liberté de la presse et d'expression n'étaient pas mêmes effleurés. Ceux qui ont hurlé à l'antisémitisme vont faire quoi de cette alchimie ?
Dans son testament, Nobel laissa des instructions pour décerner les prix. Mais Arthur n'a pas été assez précis concernant le prix de science physique. Parlait il de science ou de technologie ? Les premiers juges ont choisi de récompenser les scientifiques et non les ingénieurs et les inventeurs. Je répare cette lacune.
Et je décerne le Noble Prix de la technologie à la GSM Association, plus connue sous le raccourci GSM, pour avoir inventé le Texto (SMS en anglais). Rien n'a autant changé le mode de communication entre les jeunes êtres humains que les textos. Et on ne salue jamais suffisamment les jeunes.
Steve Job a failli remporter le Noble Prix de technologie, mais j'ai du mal à décerner un prix à une entreprise qui maltraite les utilisateurs dont l'iPhone a explosé, et qui sort des pubs pour se moquer des utilisateurs de Windows et du PC.
Il me reste à délivrer un Noble Prix de chimie et de littérature. Restez connecté, les membres du jury délibèrent. Ca se passe entre moi et moi, et nous ne sommes pas tous d'accord. La discussion est âpre, personne ne veut rien lâcher.
Est ce que nos téléphones portables méritent tout ça ?
"because you worth it". Vous connaissez la pub.
Je suis comme tout le monde : mon téléphone, j'en parle plus que si je possédais un ampli Mc Intosh. Même s'il faut reconnaître que les amplis Mc Intosh, personne ne sait ce que c'est.
Mais nos portables en valent ils la peine ?
C'est pas comme les voitures. C'est plus compliqué. Parce que les voitures, c'est simple : il y a deux sortes de voitures, et puis c'est tout. Les voitures pour se déplacer d'un point à un autre de façon sûre et cohérente, et les voitures pour le plaisir, pour le rêve, pour frimer, pour le fun, pour le statut social, appelez ça comme vous voulez, ça revient au même. Et bien entendu, les voitures pour le fun peuvent aussi aller d'un point à un autre en toute sécurité, mais elles s'en foutent d'être cohérentes.
Il n'y a pas deux sortes de téléphones : d'un coté les téléphones pour téléphoner et rien que ça, et de l'autre les téléphones pour le fun. Déjà il y a aussi les téléphones pour travailler, les téléphones pour garder le contact, les téléphones pour se documenter.
Il y a des téléphones exclusivement fonctionnels, dont le coté fun est soigneusement gommé. Mais ils prennent des photos, ils lisent les MP3, ils envoient des textos. C'est pas du fun, ça ?
J'ai entendu des gens remarquablement intelligents défendre leurs iPhone bec et ongle, parce qu'il est attaqué de toutes parts. Je ne pensais pas qu'ils développeraient une relation affective avec l'objet.
J'ai envie que les fabricants installent un thermomètre dans les téléphones. Je trouve ça cool de pouvoir lire la température de là ou je suis. Je trouve ça plus utile que l'indicateur de qualité de réception. Personne ne le regarde de toutes façons : ou ça passe, ou ça passe pas, ou c'est coupé, c'est pas bien compliqué.
Et j'ai besoin d'une fonction pour mettre mon téléphone sur silence de telle heure à telle heure. Parce que sinon, après avoir vu un film ou après le dentiste, j'oublie de le remettre sur normal, et je rate des appels.
"C'est fait pour ça les apps", me dit un copain l'autre jour. C'est vrai qu'il y a des apps. Ca me rappelle une interview très ancienne de Steve Job. Il disait, en parlant de son associé et cofondateur d'Apple, Steve Wozniak : "je ne connais personne qui soit capable aussi bien que lui de décider si une fonction doit être implémentée en hardware ou en software. Le réglage du volume, par exemple. Faut il le faire avec un bouton, ou avec un curseur qui se bouge avec la souris? Voilà à quoi Steve Wozniak sait répondre à la perfection."
Dans le genre hardware vs software, le débat tourne autour du clavier. Je n'ai jamais accepté les programmes d'écriture virtuelle qui t'obligent à sortir le stylet et de faire des signes Kabbalistiques pour écrire "OK pour 19:30 devant la station de métro Strasbourg St Denis". Alors j'ai transpiré pour trouver des appareils avec des claviers, et qui rentrent dans la poche de mon blue jean. On aurait dit, et encore jusqu'à aujourd'hui, que les fabricants ne veulent faire que des appareils sans clavier, tandis que tout le monde adorerait un vrai clavier en dur, comme sur mon Nokia E71, ou sur les BlackBerry (ies?)
Je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais acheté d'iPhone. Tout le monde m'a dit que j'adorerais. Le 3GS permet même de tourner le clavier en landscape pour qu'il soit plus grand. Il n'empêche, le vrai clavier permet de taper plus vite et avec moins de fautes de frappe. Je ne sais pas pourquoi. Et pourtant, avant de poser les doigts dessus, les touches d'un E71, elles paraissent microscopiques. C'est compter sans leur forme si particulière qui fait qu'on ne rate jamais la bonne touche, et qu'on ne tape jamais sur la touche d'à coté. Me demandez pas comment.
Quand on est âgé, on veut un téléphone avec des gros chiffres et des grosses touches, et pas de fonctions. Le papy boom n'a pas encore bien pris en compte les besoins des séniors, donc les fabricants sont trop occupés à sortir des fun phones tous les six mois. C'est pas malin.
Au Japon, les téléphones servent de porte monnaie : plus besoin de carte de crédit, pas besoin d'argent dans les poches.
Dans les manifestations parisiennes, des bandes de jeunes arabes sèment la terreur, et volent les mobiles. Il serait peut être temps que les fabricants mettent un outil d'identification biométrique. Plus de vol de portables.
Mais pour revenir à la remarque de mon ami. Qu'est ce qui devrait appartenir au monde des apps, qu'est ce qui devrait se trouver pré-installé ? La réponse naturelle, c'est que les fonctions que la majorité des utilisateurs demandent sont celles qui viennent avec l'appareil. Le reste, c'est du sur mesure, de l'adaptation.
Si c'était si simple. Parce que je ne suis pas sûr que la majorité des utilisateurs aient besoin de lire des codes barres avec l'appareil photo du E71. Ou de son walkie talkie. Ou de se connecter par USB, Wifi, Bluetooth, ET par infra rouge.
En revanche, pour Skype, il faut télécharger une appli - qui ne marchent pas bien.
Mais je peux me tromper.
Est ce que nos mobiles méritent tout ce buzz ?
Selon moi, oui, mais pas pour les raisons qu'on croit.
Je fais partie de la génération qui a connu les premiers téléphones non connectés à la maison. Ils étaient installés dans les voitures. Il fallait une relation politique haut placé pour en avoir un. Ma note de téléphone était de 1000€ par mois. Sans compter que je l'ai payé, à l'époque 10.000€.
Alors naturellement, je n'ai pas eu de difficulté psychologique à acheter le premier téléphone portable du marché. Il devait peser 2kg. Une petite valise. Le mien était le Mitsubishi parce qu'il était mignon. Il valait 3.000€, et il n'y avait plus de numérus clausus pour avoir une ligne.
Vous me croirez si pour moi, la révolution est arrivée avec le premier vrai portable, le Motorolla en forme de banane. C'était le premier.
Après, la taille à rapidement réduit, pour arriver à peu près à ce qu'on connait aujourd'hui, les fonctions en moins. Quand j'ai acheté mon premier Motorolla pliable, le StarTac, c'était déjà presque un Rzr.
Cela me permet de considérer les mobiles avec un peu de recul. Le sensationnel et le sublime, pour moi, c'est du très bien et du très intéressant.
Quand mon cousin qui a 25 ans me wouah! et me ohhh! au sujet de son trop cool! iPhone, je comprends que même s'il est né avec un portable dans la main, les mobiles sont encore magiques pour lui. Ma fille ainée parlait avec sa grand mère au téléphone, alors qu'on descendait le Santa Monica Boulevard en voiture en direction de la mer. Cétait naturel pour elle de parler avec sa grand mère restée à Paris. C'était en 1986 et les portables existaient à peine. J'étais émerveillé de son naturel.
Je suppose que l'évolution de l'espèce humaine ne suit pas forcément la vitesse de ses inventions.
J'ai eu un très grand frisson dans le dos lorsque j'ai reçu mon premier fax. Mon meilleur ami était au bout du fil avec moi, de Los Angeles. Quand j'ai reçu à Paris la feuille avec les mots écrits juste à l'instant de sa main, ça m'a fait frissonner.
On ne frissonne pas pour les mobiles, on bave.
Je suis comme tout le monde : mon téléphone, j'en parle plus que si je possédais un ampli Mc Intosh. Même s'il faut reconnaître que les amplis Mc Intosh, personne ne sait ce que c'est.
Mais nos portables en valent ils la peine ?
C'est pas comme les voitures. C'est plus compliqué. Parce que les voitures, c'est simple : il y a deux sortes de voitures, et puis c'est tout. Les voitures pour se déplacer d'un point à un autre de façon sûre et cohérente, et les voitures pour le plaisir, pour le rêve, pour frimer, pour le fun, pour le statut social, appelez ça comme vous voulez, ça revient au même. Et bien entendu, les voitures pour le fun peuvent aussi aller d'un point à un autre en toute sécurité, mais elles s'en foutent d'être cohérentes.
Il n'y a pas deux sortes de téléphones : d'un coté les téléphones pour téléphoner et rien que ça, et de l'autre les téléphones pour le fun. Déjà il y a aussi les téléphones pour travailler, les téléphones pour garder le contact, les téléphones pour se documenter.
Il y a des téléphones exclusivement fonctionnels, dont le coté fun est soigneusement gommé. Mais ils prennent des photos, ils lisent les MP3, ils envoient des textos. C'est pas du fun, ça ?
J'ai entendu des gens remarquablement intelligents défendre leurs iPhone bec et ongle, parce qu'il est attaqué de toutes parts. Je ne pensais pas qu'ils développeraient une relation affective avec l'objet.
J'ai envie que les fabricants installent un thermomètre dans les téléphones. Je trouve ça cool de pouvoir lire la température de là ou je suis. Je trouve ça plus utile que l'indicateur de qualité de réception. Personne ne le regarde de toutes façons : ou ça passe, ou ça passe pas, ou c'est coupé, c'est pas bien compliqué.
Et j'ai besoin d'une fonction pour mettre mon téléphone sur silence de telle heure à telle heure. Parce que sinon, après avoir vu un film ou après le dentiste, j'oublie de le remettre sur normal, et je rate des appels.
"C'est fait pour ça les apps", me dit un copain l'autre jour. C'est vrai qu'il y a des apps. Ca me rappelle une interview très ancienne de Steve Job. Il disait, en parlant de son associé et cofondateur d'Apple, Steve Wozniak : "je ne connais personne qui soit capable aussi bien que lui de décider si une fonction doit être implémentée en hardware ou en software. Le réglage du volume, par exemple. Faut il le faire avec un bouton, ou avec un curseur qui se bouge avec la souris? Voilà à quoi Steve Wozniak sait répondre à la perfection."
Dans le genre hardware vs software, le débat tourne autour du clavier. Je n'ai jamais accepté les programmes d'écriture virtuelle qui t'obligent à sortir le stylet et de faire des signes Kabbalistiques pour écrire "OK pour 19:30 devant la station de métro Strasbourg St Denis". Alors j'ai transpiré pour trouver des appareils avec des claviers, et qui rentrent dans la poche de mon blue jean. On aurait dit, et encore jusqu'à aujourd'hui, que les fabricants ne veulent faire que des appareils sans clavier, tandis que tout le monde adorerait un vrai clavier en dur, comme sur mon Nokia E71, ou sur les BlackBerry (ies?)
Je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais acheté d'iPhone. Tout le monde m'a dit que j'adorerais. Le 3GS permet même de tourner le clavier en landscape pour qu'il soit plus grand. Il n'empêche, le vrai clavier permet de taper plus vite et avec moins de fautes de frappe. Je ne sais pas pourquoi. Et pourtant, avant de poser les doigts dessus, les touches d'un E71, elles paraissent microscopiques. C'est compter sans leur forme si particulière qui fait qu'on ne rate jamais la bonne touche, et qu'on ne tape jamais sur la touche d'à coté. Me demandez pas comment.
Quand on est âgé, on veut un téléphone avec des gros chiffres et des grosses touches, et pas de fonctions. Le papy boom n'a pas encore bien pris en compte les besoins des séniors, donc les fabricants sont trop occupés à sortir des fun phones tous les six mois. C'est pas malin.
Au Japon, les téléphones servent de porte monnaie : plus besoin de carte de crédit, pas besoin d'argent dans les poches.
Dans les manifestations parisiennes, des bandes de jeunes arabes sèment la terreur, et volent les mobiles. Il serait peut être temps que les fabricants mettent un outil d'identification biométrique. Plus de vol de portables.
Mais pour revenir à la remarque de mon ami. Qu'est ce qui devrait appartenir au monde des apps, qu'est ce qui devrait se trouver pré-installé ? La réponse naturelle, c'est que les fonctions que la majorité des utilisateurs demandent sont celles qui viennent avec l'appareil. Le reste, c'est du sur mesure, de l'adaptation.
Si c'était si simple. Parce que je ne suis pas sûr que la majorité des utilisateurs aient besoin de lire des codes barres avec l'appareil photo du E71. Ou de son walkie talkie. Ou de se connecter par USB, Wifi, Bluetooth, ET par infra rouge.
En revanche, pour Skype, il faut télécharger une appli - qui ne marchent pas bien.
Mais je peux me tromper.
Est ce que nos mobiles méritent tout ce buzz ?
Selon moi, oui, mais pas pour les raisons qu'on croit.
Je fais partie de la génération qui a connu les premiers téléphones non connectés à la maison. Ils étaient installés dans les voitures. Il fallait une relation politique haut placé pour en avoir un. Ma note de téléphone était de 1000€ par mois. Sans compter que je l'ai payé, à l'époque 10.000€.
Alors naturellement, je n'ai pas eu de difficulté psychologique à acheter le premier téléphone portable du marché. Il devait peser 2kg. Une petite valise. Le mien était le Mitsubishi parce qu'il était mignon. Il valait 3.000€, et il n'y avait plus de numérus clausus pour avoir une ligne.
Vous me croirez si pour moi, la révolution est arrivée avec le premier vrai portable, le Motorolla en forme de banane. C'était le premier.
Après, la taille à rapidement réduit, pour arriver à peu près à ce qu'on connait aujourd'hui, les fonctions en moins. Quand j'ai acheté mon premier Motorolla pliable, le StarTac, c'était déjà presque un Rzr.
Cela me permet de considérer les mobiles avec un peu de recul. Le sensationnel et le sublime, pour moi, c'est du très bien et du très intéressant.
Quand mon cousin qui a 25 ans me wouah! et me ohhh! au sujet de son trop cool! iPhone, je comprends que même s'il est né avec un portable dans la main, les mobiles sont encore magiques pour lui. Ma fille ainée parlait avec sa grand mère au téléphone, alors qu'on descendait le Santa Monica Boulevard en voiture en direction de la mer. Cétait naturel pour elle de parler avec sa grand mère restée à Paris. C'était en 1986 et les portables existaient à peine. J'étais émerveillé de son naturel.
Je suppose que l'évolution de l'espèce humaine ne suit pas forcément la vitesse de ses inventions.
J'ai eu un très grand frisson dans le dos lorsque j'ai reçu mon premier fax. Mon meilleur ami était au bout du fil avec moi, de Los Angeles. Quand j'ai reçu à Paris la feuille avec les mots écrits juste à l'instant de sa main, ça m'a fait frissonner.
On ne frissonne pas pour les mobiles, on bave.
vendredi 9 octobre 2009
Des négationnistes ? Attendez, vous n'avez encore rien vu !
Si vous pensiez que le négationnisme est le sport (pourri) qui consiste à nier les 6 millions de victimes juives des nazis, ou, pour les nouveaux vicieux, à réviser le chiffre à une valeur si faible que la négation se conclue d'elle même, et bien vous n'êtes pas au courant des dernières tendances de la mode !
Mais attention danger, le nouveau négationnisme, orchestré par les arabes, ne se contente pas de viser les juifs. En prétendant que leur arrivée en Palestine ne remonte qu'à la fin du 19e siècle, et qu'on ne trouve aucune trace de leur présence dans l'histoire de la région, c'est tout simplement le christianisme qui est remis en cause. Pas de juifs en Palestine = pas de Jesus Christ = pas de christianisme !
Chrétiens et juifs, ceci vous concerne donc, parce que vous en entendrez parler, croyez moi.
Il s'agit de la lente et méticuleuse réécriture de l'histoire des peuples, pour démontrer qu'il n'a jamais existé aucun lien entre Jérusalem et les Juifs. Rien que ça !
L'idée est astucieuse.
Les arabes ont fait quelques constats tout simples, bien que douloureux.
Voilà la situation et le problème posés. Jérusalem, ce lieu si hautement symbolique pour les juifs et les chrétiens, ne serait pas le lieu saint que les islamistes veulent prétendre.
Comment vivre avec un tel fardeau ?
Et bien, en prenant exemple sur les négationnistes : quand la vérité historique est incontestable, il ne sert à rien de nier ceci ou cela, de débattre d'un fait ou d'une date, il faut nier tout en bloc. L'effort est le même, mais les esprits sont mieux marqués. Le mensonge est si gros qu'il pourrait être vrai. Et puis comme dit Mr Michu, "ya pas de fumée sans feu".
L'histoire réécrite par les académiciens et leaders religieux arabes, ça donne à peu près ceci. Attachez vous bien, ça décoiffe, par moment !
Cette rapide description explique mieux un fait divers tout récent, celui des manifestations violentes de ces derniers jours au mont du Temple à Jérusalem. Ce n'est pas la réparation d'un pont, ou la destruction de la mosquée Al Aqsa que craignent les arabes (ils savent très bien que les juifs préservent et embellissent les lieux saints, et même ceux des autres religions. Il suffit de regarder les magnifiques photos du parc, des monuments, et des lieux de culte de la religion Bah'ai à Haifa pour s'en convaincre)
Non. Ce qu'ils craignent, c'est que les fouilles archéologiques révèlent des témoignages de l'histoire et de la présence des juifs précisément sur ce seul bout de terre devenu saint pour les musulmans par un tour de passe passe. Des témoignages archéologiques qui pourraient s'avérer très gênants pour ceux qui ont fait de la réécriture de l'histoire leur mission.
Mais attention danger, le nouveau négationnisme, orchestré par les arabes, ne se contente pas de viser les juifs. En prétendant que leur arrivée en Palestine ne remonte qu'à la fin du 19e siècle, et qu'on ne trouve aucune trace de leur présence dans l'histoire de la région, c'est tout simplement le christianisme qui est remis en cause. Pas de juifs en Palestine = pas de Jesus Christ = pas de christianisme !
Chrétiens et juifs, ceci vous concerne donc, parce que vous en entendrez parler, croyez moi.
Il s'agit de la lente et méticuleuse réécriture de l'histoire des peuples, pour démontrer qu'il n'a jamais existé aucun lien entre Jérusalem et les Juifs. Rien que ça !
L'idée est astucieuse.
Les arabes ont fait quelques constats tout simples, bien que douloureux.
- toutes les sources démographiques indiquent qu'il y a toujours eu à Jérusalem une majorité d'habitants juifs, des chrétiens, et une minorité d'arabes. De tous temps, et aussi longtemps qu'on trouve des traces de recensement de la population.
- C'est parmi les théologiens musulmans eux mêmes que l'on doute le plus que Jérusalem soit la troisième ville sainte de l'Islam après la Mecque et Médine. Jérusalem est consacré troisième ville sainte, parce que ce serait la ville du fameux rêve du voyage nocturne de Mahomet. Sans ce rattachement à la surate du voyage nocturne, ce serait tout l'édifice de la sainteté de Jérusalem qui tombe à l'eau pour les musulmans. Car si La Mecque et Médine sont cités un nombre incalculable de fois dans le Coran, Jérusalem n'est pas cité UNE SEULE FOIS ! (contre près de 700 fois dans la bible)
Cette contestation de tout lien religieux entre Jérusalem et les musulmans a de très solides défenseurs. Le Ministère Égyptien de la Culture fait publier un article dans l'hebdomadaire égyptien Al-Qahira en 2003, qui explique clairement que le voyage nocturne, c'est de la Mecque à Médine qu'il a eu lieu. L'article ajoute qu'il n'y avait même pas de mosquée à Jérusalem et aux alentours à cette époque (en référence à la surate Al-Hajj [22]: 40 du Coran, qui mentionne des églises, des synagogues, mais aucune mosquée). (http://www.nuitdorient.com/n173.htm)
De nombreux théologiens musulmans, hommes de lettres, contestent également cette interprétation et insistent qu'il n'existe aucune preuve historique de l'intérêt pour Jérusalem par les musulmans. - Il faudra attendre 1967 pour que des arabes revendiquent Jérusalem comme capitale politique, pour la première fois depuis que l'Islam existe. Et encore, ce fut de justesse, parce que la première charte nationale palestinienne (OLP) de 1964 ne revendique même pas encore Jérusalem comme capitale de la Palestine !
Même sous l'Empire Ottoman, ou quand ils occupaient la région, les arabes n'ont pas été intéressés à en faire leur capitale.
- La mosquée Al Aqsa, (qui veut dire mosquée la plus éloignée) du rêve nocturne de Mahomet, ne pouvait pas être la mosquée de son rêve pour une raison bien triviale : elle n'existait pas encore.
Elle fut en effet édifiée vers 711, soit 80 ans après sa mort, et baptisée Al Aqsa dans le seul but de donner un sens à ce rêve incompréhensible.
Voilà la situation et le problème posés. Jérusalem, ce lieu si hautement symbolique pour les juifs et les chrétiens, ne serait pas le lieu saint que les islamistes veulent prétendre.
Comment vivre avec un tel fardeau ?
Et bien, en prenant exemple sur les négationnistes : quand la vérité historique est incontestable, il ne sert à rien de nier ceci ou cela, de débattre d'un fait ou d'une date, il faut nier tout en bloc. L'effort est le même, mais les esprits sont mieux marqués. Le mensonge est si gros qu'il pourrait être vrai. Et puis comme dit Mr Michu, "ya pas de fumée sans feu".
L'histoire réécrite par les académiciens et leaders religieux arabes, ça donne à peu près ceci. Attachez vous bien, ça décoiffe, par moment !
- la mosquée Al Aqsa fut construite non pas il y a 1400 ans, mais.... à la création de l'humanité !
- La religion musulmane précède la religion juive et chrétienne. Mahomet est né avant Jésus Christ et Moïse.
- Des milliers de décisions, de publications et de sources islamiques nient tout lien entre les Juifs et Jérusalem, toute racine avec la Palestine dans son entier. Ils prétendent que le temple n'a même pas existé à Jérusalem, mais au Yemen ou à Nablus.
- Une Fatwa publiée sur le site internet du Waqf (l'organisme qui s'occupe de la préservation du patrimoine musulman) affirme que le roi Salomon et le roi Herode n'ont tout simplement pas construit un temple à Jérusalem. Ils ont, tout au plus, rénové un bâtiment qui était là depuis l'époque d'Adam et Ève. Au point que de nombreux musulmans appellent le temple : "la plus grande fraude de l'histoire", et qu'il y est souvent fait référence précédé de la mention "soi disant" (le soi-disant temple)
- Sur le site internet d'un mouvement islamique, Mohamed Khalaikah distord les propos d'archéologistes israéliens, et affirme "qu'il n'existe aucune trace du temple juif".
- Plusieurs figures représentatives des musulmans affirment que la présence des juifs à Jérusalem est très récente. Ils affirment que le mur des lamentations est un site musulman, et prétendent que l'attachement des juifs pour ce mur fut exclusivement inventé pour des raisons politiques aux 19e et 20e siècles. (on retrouve, en fait, un miroir presque parfait des accusations portées par des intellectuels arabes et des historiens juifs quand à la soi disante sainteté de Jérusalem)
Cette rapide description explique mieux un fait divers tout récent, celui des manifestations violentes de ces derniers jours au mont du Temple à Jérusalem. Ce n'est pas la réparation d'un pont, ou la destruction de la mosquée Al Aqsa que craignent les arabes (ils savent très bien que les juifs préservent et embellissent les lieux saints, et même ceux des autres religions. Il suffit de regarder les magnifiques photos du parc, des monuments, et des lieux de culte de la religion Bah'ai à Haifa pour s'en convaincre)
Non. Ce qu'ils craignent, c'est que les fouilles archéologiques révèlent des témoignages de l'histoire et de la présence des juifs précisément sur ce seul bout de terre devenu saint pour les musulmans par un tour de passe passe. Des témoignages archéologiques qui pourraient s'avérer très gênants pour ceux qui ont fait de la réécriture de l'histoire leur mission.
mardi 6 octobre 2009
L'homophobie est illégale, ou : musulmans pour le droit français ou coranique ?
J'entends toujours parler de musulmans modérés qui dénoncent l'amalgame qui est fait entre l'islam terroriste et eux. Qui déplorent la montée de l'islamophobie.
Le problème, c'est que vivant dans un pays démocratique comme la France, la Grande Bretagne, l'Allemagne ou la Belgique, ils peuvent donc s'exprimer librement. Et ils ne le font pas...
On ne les vois pas manifester par milliers dans les rues, pour dénoncer les excès de cet islam intégriste dont ils disent souffrir.
Ou sont les manifestations, avec le drapeau français fièrement levé, pour soutenir la laïcité, le refus du voile sectaire, le rejet du communautarisme belliqueux et de la haine des français, affichés par certains musulmans ? Ou sont leurs signes de soutien aux français, à la France, que des coreligionnaires attaquent au nom d'une religion qui est aussi la leur, et qu'ils se doivent donc de défendre avec fierté et courage ?
Je veux bien croire qu'il y ait des musulmans modérés. Mais prouvez moi que vous existez !
Je veux bien croire que les intégristes représentent une toute petite minorité, que l'écrasante majorité silencieuse ne les soutient pas, qu'elle est la première victime de leurs excès. Cela veut dire qu'il y a des millions de musulmans modérés ? Mais où êtes vous ?
Aussi j'envoie un appel à ces millions de musulmans modérés : donnez une preuve de votre existence ! Manifestez, manifestez vous ! Manifestez votre existence, votre rejet des extrêmes, votre désir de vivre dans cette France que vous avez choisie, dont vous aimez les traditions et la culture et les lois. Après tout, vous êtes plus français que les français, puisque vous avez choisi d'être français, alors que les autres sont seulement nés français. Vous devriez l'aimer et la défendre plus qu'eux, votre France.
On dit souvent que seuls les musulmans pourront lutter, de l'intérieur, contre ces islamistes qui incitent à la haine de l'occident, et je veux bien le croire.
Alors posez vous la question. Qui a le plus besoin de cette preuve que vous existez, que vous représentez les millions silencieux que vous prétendez être ?
Il n'y a pas de doute que les français ont besoin de cette preuve, car descendants de Descartes, ils ne croient que ce qu'ils voient.
Mais selon moi, c'est vous qui avez le plus besoin de donner cette preuve. Je lis souvent des témoignages de beurs qui disent qu'ils ne trouvent pas de travail parce qu'ils attirent la méfiance. Que lorsqu'ils vont à un entretien d'embauche, ils sentent la défiance comme s'ils étaient le prochain bin laden. Si vous souffrez de discrimination parce que vous avez le visage basané, peut être avez vous une part de responsabilité après tout. Peut être ne vous êtes vous pas clairement démarqué de ces militants qui dansaient dans les rues, la nuit du 11 septembre, quand les tours de New York sont tombées.
Posez vous la question : qu'avez vous fait pour montrer et dire au monde : nous ne sommes pas ces terroristes là, nous dénonçons les islamistes qui sèment la terreur, qui provoquent les traditions de leur pays d'accueil pour les faire tomber.
Un groupe de footballeurs musulmans pratiquants a clairement expliqué qu'entre la loi de l'islam et celle de la république qui interdit et punit l'homophobie, ils choisissent l'islam et considèrent que c'est leur droit.
Carine Bloch, la vice présidente de la Licra, s'est carrément trompée, et même gravement, en disant que cet incident "est représentatif d'une homophobie ordinaire". Elle n'a pas lu, ou elle n'a pas bien analysé, ou elle n'a pas compris, les déclarations du footballeur (pourtant c'était pas bien difficile)
C'est au nom de l'islam qu'il a refusé de jouer avec le Paris Foot Gay, Mme Bloch. Et jusqu'à preuve du contraire, l'islam n'a jamais fait partie des homophobies ordinaires... (et de loin) !
Maintenant, si vous aviez raison, et que l'islam peut être assimilé à une des raisons de l'homophobie ordinaire, alors il y a grand danger pour la république.
Que l'islam soit considéré par certains musulmans comme au dessus des loi de la république, quand les deux se contredisent, et c'est tout l'édifice culturel de la France qui risque de se fissurer. Est ce que la déclaration candide et naturelle de ce capitaine d'équipe est l'arbre qui cache la forêt ? Je parie qu'on ne le saura pas, et ça risque pas d'être vous qui irez tenter de le découvrir - alors que c'est exactement ce à quoi votre ligue devrait servir.
Millions de musulmans modérés qui n'avez pas (encore) donné la preuve de votre existence, descendez dans les rues de Créteil, de Paris, et de banlieue ! Dénoncez la haine des homosexuels, soutenez les lois françaises ! Rejetez les théories extrémistes que certains musulmans dressent contre la tradition de la France !
C'est le moment ou jamais de montrer au monde que vous n'êtes pas solidaires des intégristes ! De montrer que vous existez !
Sinon je crains que plus d'un finiront par se demander s'il existe vraiment des musulmans modérés.
Le problème, c'est que vivant dans un pays démocratique comme la France, la Grande Bretagne, l'Allemagne ou la Belgique, ils peuvent donc s'exprimer librement. Et ils ne le font pas...
On ne les vois pas manifester par milliers dans les rues, pour dénoncer les excès de cet islam intégriste dont ils disent souffrir.
Ou sont les manifestations, avec le drapeau français fièrement levé, pour soutenir la laïcité, le refus du voile sectaire, le rejet du communautarisme belliqueux et de la haine des français, affichés par certains musulmans ? Ou sont leurs signes de soutien aux français, à la France, que des coreligionnaires attaquent au nom d'une religion qui est aussi la leur, et qu'ils se doivent donc de défendre avec fierté et courage ?
Je veux bien croire qu'il y ait des musulmans modérés. Mais prouvez moi que vous existez !
Je veux bien croire que les intégristes représentent une toute petite minorité, que l'écrasante majorité silencieuse ne les soutient pas, qu'elle est la première victime de leurs excès. Cela veut dire qu'il y a des millions de musulmans modérés ? Mais où êtes vous ?
Aussi j'envoie un appel à ces millions de musulmans modérés : donnez une preuve de votre existence ! Manifestez, manifestez vous ! Manifestez votre existence, votre rejet des extrêmes, votre désir de vivre dans cette France que vous avez choisie, dont vous aimez les traditions et la culture et les lois. Après tout, vous êtes plus français que les français, puisque vous avez choisi d'être français, alors que les autres sont seulement nés français. Vous devriez l'aimer et la défendre plus qu'eux, votre France.
On dit souvent que seuls les musulmans pourront lutter, de l'intérieur, contre ces islamistes qui incitent à la haine de l'occident, et je veux bien le croire.
Alors posez vous la question. Qui a le plus besoin de cette preuve que vous existez, que vous représentez les millions silencieux que vous prétendez être ?
Il n'y a pas de doute que les français ont besoin de cette preuve, car descendants de Descartes, ils ne croient que ce qu'ils voient.
Mais selon moi, c'est vous qui avez le plus besoin de donner cette preuve. Je lis souvent des témoignages de beurs qui disent qu'ils ne trouvent pas de travail parce qu'ils attirent la méfiance. Que lorsqu'ils vont à un entretien d'embauche, ils sentent la défiance comme s'ils étaient le prochain bin laden. Si vous souffrez de discrimination parce que vous avez le visage basané, peut être avez vous une part de responsabilité après tout. Peut être ne vous êtes vous pas clairement démarqué de ces militants qui dansaient dans les rues, la nuit du 11 septembre, quand les tours de New York sont tombées.
Posez vous la question : qu'avez vous fait pour montrer et dire au monde : nous ne sommes pas ces terroristes là, nous dénonçons les islamistes qui sèment la terreur, qui provoquent les traditions de leur pays d'accueil pour les faire tomber.
Un groupe de footballeurs musulmans pratiquants a clairement expliqué qu'entre la loi de l'islam et celle de la république qui interdit et punit l'homophobie, ils choisissent l'islam et considèrent que c'est leur droit.
Carine Bloch, la vice présidente de la Licra, s'est carrément trompée, et même gravement, en disant que cet incident "est représentatif d'une homophobie ordinaire". Elle n'a pas lu, ou elle n'a pas bien analysé, ou elle n'a pas compris, les déclarations du footballeur (pourtant c'était pas bien difficile)
C'est au nom de l'islam qu'il a refusé de jouer avec le Paris Foot Gay, Mme Bloch. Et jusqu'à preuve du contraire, l'islam n'a jamais fait partie des homophobies ordinaires... (et de loin) !
Maintenant, si vous aviez raison, et que l'islam peut être assimilé à une des raisons de l'homophobie ordinaire, alors il y a grand danger pour la république.
Que l'islam soit considéré par certains musulmans comme au dessus des loi de la république, quand les deux se contredisent, et c'est tout l'édifice culturel de la France qui risque de se fissurer. Est ce que la déclaration candide et naturelle de ce capitaine d'équipe est l'arbre qui cache la forêt ? Je parie qu'on ne le saura pas, et ça risque pas d'être vous qui irez tenter de le découvrir - alors que c'est exactement ce à quoi votre ligue devrait servir.
Millions de musulmans modérés qui n'avez pas (encore) donné la preuve de votre existence, descendez dans les rues de Créteil, de Paris, et de banlieue ! Dénoncez la haine des homosexuels, soutenez les lois françaises ! Rejetez les théories extrémistes que certains musulmans dressent contre la tradition de la France !
C'est le moment ou jamais de montrer au monde que vous n'êtes pas solidaires des intégristes ! De montrer que vous existez !
Sinon je crains que plus d'un finiront par se demander s'il existe vraiment des musulmans modérés.
lundi 5 octobre 2009
LE fameux rapport Goldstone sur Gaza, 2e partie
LE rapport Goldstone. 2e partie
Dans la seconde partie du rapport, la commission précise sa mission. A la page 7, article 14, elle indique que puisque sa mission consiste à examiner les violations commises « dans le contexte » des opérations à Gaza de décembre janvier 2009, elle décide d’y inclure les restrictions sur les droits humanitaires, et libertés fondamentales inspirées par la stratégie militaire et les actions des israéliens.
Israël a clairement et publiquement exprimé que cette opération avait pour but de faire cesser les tirs quotidiens, on pourrait dire horaires, voire minutaires vu le nombre de bombes, sur sa population, et qu'il agissait en légitime défense, le rapport a intentionnellement décidé de n'en pas tenir compte.
Et rien non plus sur le fait d’inclure les bombes et les rockets quotidiennes sur les villes du sud israélien, principalement Sderot. Vous avez bien lu : RIEN ! Si ça c’est équitable, vous me redonnerez la définition du mot !
C'est en tous cas ce que la mission appelle "le contexte des opérations de Gaza".
D’ailleurs Mr Goldy nous en donne une preuve supplémentaire. Quand le maire de Sderot, Mr David Buskila lui écrit : « quand les rockets sont tombées sur nous, vous êtes resté silencieux Mr Goldstone», Mr Goldo lui répond : « mon rapport n’a pas ignoré les rockets sur Sderot », montrant ainsi qu’il est bouché à la toile émeri : on vous dit pas que le rapport n’a pas mentionné les rockets, on vous dit que vous n’avez pas bronché AU MOMENT ou les rockets sont tombées. Ni vous, ni les ligues humanitaires, ni l’ONU.
Quand on avance dans la lecture, la perfidie dialectique n’arrive plus à cacher l’hypocrisie.
Le paragraphe 33 examine les attaques contre 6 postes de police qui ont eu lieu dès les premiers moments de l’opération, faisant 99 morts chez les policiers, ainsi que les 240 policiers tués en tout. Le rapport s’est alors attaché à chercher si ces attaques sont acceptables selon le principe de distinction entre les cibles militaires et civiles. Autrement dit si elles constituent un crime de guerre commis contre des civils, ou une action militaire acceptable.
Pour cela, le rapport n’hésite pas à se gratter l’oreille droite avec la main gauche en disant que : « bien que le Hamas, lorsqu’il a pris le contrôle de Gaza, ait fusionné la police de Gaza avec la force spéciale qu’il a créé après les élections, et bien qu’un grand nombre de policiers de Gaza ont été recrutés parmi le Hamas et parmi les groupes armés palestiniens, le corps de la police étant une entité civile, les policiers avaient le statut de civil au moment des faits. »
Autrement dit, avant de se faire tirer dessus, les israéliens sont priés de demander la carte de travail du terroriste qu’ils ont en face de lui. Et avant une intervention militaire, ils doivent vérifier, toujours avec la carte de travail, si les miliciens armés ont ou non un statut de fonctionnaire civil. Si c’est le cas, il faut se laisser canarder sans réagir.
La mission reconnaît que certes il y avait des membres de la police qui étaient en même temps membres armés du Hamas, et donc des combattants, mais elle conclut que l’attaque contre la police qui est intervenue le premier jour des hostilités n’a pas évalué de façon équitable combien de combattants et combien de civils (c'est-à-dire de membres des groupes armés qui n’étaient pas des combattants) il y aurait parmi les morts, et donc Israël a violé les règles humanitaires internationales.
La mission pense qu’Israël avait les moyens de savoir lesquels et quand les policiers armés prendraient part au combat, et que tant qu’ils ne combattaient pas, ils devaient être comptés comme civils. Je suis civil, je suis plus civil, je suis civil, je suis plus civil, je te tire dessus je suis un combattant, je te tire plus dessus je suis un civil.
Je n’ai pas l’expérience de la guerre, sauf avec les films et encore j’aime pas trop. Mais de l’idée que je m’en faisais, et bien quand on est attaqué et qu’on décide de se défendre – (on appelle ça légitime défense, le rapport a probablement voulu le dire mais il a oublié)– et bien on fait de son mieux pour gagner la guerre. Tout en protégeant ses hommes. A lire le rapport, on dirait que pour respecter les règles, il faut avoir beaucoup de morts de son coté, il ne faut pas tirer sur les forces armées si elles ont un contrat de travail avec l’administration civile, et il faut faire le tri parmi les combattants, en leur faisant remplir un questionnaire complet sur leur situation professionnelle. C’est bon à savoir remarquez. Si ça continue comme ça, Israël va pas s’en sortir, avec ce rapport !
Allez, encore un pour se faire plaisir, et puis je fais encore une pause. Celle là, c’est sur les boucliers humains, vous allez rire – ou pleurer. C’est au paragraphe 35.
La mission a examiné jusqu’à quel point le Hamas a pris ses précautions pour protéger la population de Gaza contre les dangers inhérents aux opérations militaires.
Elle note que les personnes qu’elle a interrogées sur le sujet des boucliers humains, et sur le comportement des groupes armés du Hamas, sont réticentes à témoigner. Selon les informations recueillies, il ressort que les forces armées étaient présentes dans les zones urbaines pendant les opérations militaires, et qu’ils ont lancé des rockets depuis ces zones (ça, c’est ce que la mission a appris de la part de témoins réticents. Je vous laisse imaginer, ce n’est pas difficile, ce qu’elle aurait appris si les témoins n’avaient pas été terrorisés : on a tous lu ici et là que les terroristes avaient le fusil dans le dos des civils pour les empêcher de s’enfuir de leurs maisons, ou qu’ils les menaçaient de mort s’ils tentaient de filer).
La mission ajoute qu’ « il est possible que les combattants n’aient pas, à tout moment porté des vêtements militaires qui permette de les distinguer des civils.
On fait une pause et on récapitule.
1- Les témoins sont menacés de mort s’ils parlent, alors ils ne disent rien.
2- Le Hamas a au minimum (parce que le maximum, on le connaîtra pas de peur des représailles) lancé des rockets depuis les zones urbaines. Ca, c’est pour que les israéliens hésitent à riposter dans ces zones de population civile – on appelle ça se servir de bouclier humain, ou fassent à coup sur un carnage parmi les civils, ce qui permettra de les diaboliser auprès de la communauté internationale ensuite.
3- Ils étaient mélangés aux civils durant les opérations militaires, et ils ne portaient pas d’uniforme. Si ça c’est pas pour que les israéliens tuent des civils, alors c’est pour pouvoir se cacher parmi eux, et ça revient au même : le civil est encore utilisé comme bouclier humain.
Maintenant imaginez ce que le rapport aurait trouvé si les témoins n’avaient pas été sous la menace !
Allez je m’arrête, parce que la suite est encore plus croustillante !
Dans la seconde partie du rapport, la commission précise sa mission. A la page 7, article 14, elle indique que puisque sa mission consiste à examiner les violations commises « dans le contexte » des opérations à Gaza de décembre janvier 2009, elle décide d’y inclure les restrictions sur les droits humanitaires, et libertés fondamentales inspirées par la stratégie militaire et les actions des israéliens.
Israël a clairement et publiquement exprimé que cette opération avait pour but de faire cesser les tirs quotidiens, on pourrait dire horaires, voire minutaires vu le nombre de bombes, sur sa population, et qu'il agissait en légitime défense, le rapport a intentionnellement décidé de n'en pas tenir compte.
Et rien non plus sur le fait d’inclure les bombes et les rockets quotidiennes sur les villes du sud israélien, principalement Sderot. Vous avez bien lu : RIEN ! Si ça c’est équitable, vous me redonnerez la définition du mot !
C'est en tous cas ce que la mission appelle "le contexte des opérations de Gaza".
D’ailleurs Mr Goldy nous en donne une preuve supplémentaire. Quand le maire de Sderot, Mr David Buskila lui écrit : « quand les rockets sont tombées sur nous, vous êtes resté silencieux Mr Goldstone», Mr Goldo lui répond : « mon rapport n’a pas ignoré les rockets sur Sderot », montrant ainsi qu’il est bouché à la toile émeri : on vous dit pas que le rapport n’a pas mentionné les rockets, on vous dit que vous n’avez pas bronché AU MOMENT ou les rockets sont tombées. Ni vous, ni les ligues humanitaires, ni l’ONU.
Quand on avance dans la lecture, la perfidie dialectique n’arrive plus à cacher l’hypocrisie.
Le paragraphe 33 examine les attaques contre 6 postes de police qui ont eu lieu dès les premiers moments de l’opération, faisant 99 morts chez les policiers, ainsi que les 240 policiers tués en tout. Le rapport s’est alors attaché à chercher si ces attaques sont acceptables selon le principe de distinction entre les cibles militaires et civiles. Autrement dit si elles constituent un crime de guerre commis contre des civils, ou une action militaire acceptable.
Pour cela, le rapport n’hésite pas à se gratter l’oreille droite avec la main gauche en disant que : « bien que le Hamas, lorsqu’il a pris le contrôle de Gaza, ait fusionné la police de Gaza avec la force spéciale qu’il a créé après les élections, et bien qu’un grand nombre de policiers de Gaza ont été recrutés parmi le Hamas et parmi les groupes armés palestiniens, le corps de la police étant une entité civile, les policiers avaient le statut de civil au moment des faits. »
Autrement dit, avant de se faire tirer dessus, les israéliens sont priés de demander la carte de travail du terroriste qu’ils ont en face de lui. Et avant une intervention militaire, ils doivent vérifier, toujours avec la carte de travail, si les miliciens armés ont ou non un statut de fonctionnaire civil. Si c’est le cas, il faut se laisser canarder sans réagir.
La mission reconnaît que certes il y avait des membres de la police qui étaient en même temps membres armés du Hamas, et donc des combattants, mais elle conclut que l’attaque contre la police qui est intervenue le premier jour des hostilités n’a pas évalué de façon équitable combien de combattants et combien de civils (c'est-à-dire de membres des groupes armés qui n’étaient pas des combattants) il y aurait parmi les morts, et donc Israël a violé les règles humanitaires internationales.
La mission pense qu’Israël avait les moyens de savoir lesquels et quand les policiers armés prendraient part au combat, et que tant qu’ils ne combattaient pas, ils devaient être comptés comme civils. Je suis civil, je suis plus civil, je suis civil, je suis plus civil, je te tire dessus je suis un combattant, je te tire plus dessus je suis un civil.
Je n’ai pas l’expérience de la guerre, sauf avec les films et encore j’aime pas trop. Mais de l’idée que je m’en faisais, et bien quand on est attaqué et qu’on décide de se défendre – (on appelle ça légitime défense, le rapport a probablement voulu le dire mais il a oublié)– et bien on fait de son mieux pour gagner la guerre. Tout en protégeant ses hommes. A lire le rapport, on dirait que pour respecter les règles, il faut avoir beaucoup de morts de son coté, il ne faut pas tirer sur les forces armées si elles ont un contrat de travail avec l’administration civile, et il faut faire le tri parmi les combattants, en leur faisant remplir un questionnaire complet sur leur situation professionnelle. C’est bon à savoir remarquez. Si ça continue comme ça, Israël va pas s’en sortir, avec ce rapport !
Allez, encore un pour se faire plaisir, et puis je fais encore une pause. Celle là, c’est sur les boucliers humains, vous allez rire – ou pleurer. C’est au paragraphe 35.
La mission a examiné jusqu’à quel point le Hamas a pris ses précautions pour protéger la population de Gaza contre les dangers inhérents aux opérations militaires.
Elle note que les personnes qu’elle a interrogées sur le sujet des boucliers humains, et sur le comportement des groupes armés du Hamas, sont réticentes à témoigner. Selon les informations recueillies, il ressort que les forces armées étaient présentes dans les zones urbaines pendant les opérations militaires, et qu’ils ont lancé des rockets depuis ces zones (ça, c’est ce que la mission a appris de la part de témoins réticents. Je vous laisse imaginer, ce n’est pas difficile, ce qu’elle aurait appris si les témoins n’avaient pas été terrorisés : on a tous lu ici et là que les terroristes avaient le fusil dans le dos des civils pour les empêcher de s’enfuir de leurs maisons, ou qu’ils les menaçaient de mort s’ils tentaient de filer).
La mission ajoute qu’ « il est possible que les combattants n’aient pas, à tout moment porté des vêtements militaires qui permette de les distinguer des civils.
On fait une pause et on récapitule.
1- Les témoins sont menacés de mort s’ils parlent, alors ils ne disent rien.
2- Le Hamas a au minimum (parce que le maximum, on le connaîtra pas de peur des représailles) lancé des rockets depuis les zones urbaines. Ca, c’est pour que les israéliens hésitent à riposter dans ces zones de population civile – on appelle ça se servir de bouclier humain, ou fassent à coup sur un carnage parmi les civils, ce qui permettra de les diaboliser auprès de la communauté internationale ensuite.
3- Ils étaient mélangés aux civils durant les opérations militaires, et ils ne portaient pas d’uniforme. Si ça c’est pas pour que les israéliens tuent des civils, alors c’est pour pouvoir se cacher parmi eux, et ça revient au même : le civil est encore utilisé comme bouclier humain.
Maintenant imaginez ce que le rapport aurait trouvé si les témoins n’avaient pas été sous la menace !
Allez je m’arrête, parce que la suite est encore plus croustillante !
Vous ne connaissez pas le syndrome du cordonnier
Il y a quelques mois, je décide de faire réparer plusieurs paires de chaussures anglaises que j'aime particulièrement.
Comme j'étais de passage à Paris, je m'arrête chez un cordonnier réputé pour son travail soigné, et je lui demande s'il peut s'occuper de ma paire de Church.
Certainement me répond-il, ça vous coûtera 45 euros. Je trouve le devis un peu salé, mais ce sont de belles chaussures, et j'accepte. Je demande quand je les aurai, il me répond : dans quatre semaines. Quatre semaines !? Et pourquoi pas un an tant qu'il y est ! Frustré, je repars avec mes chaussures sous le bras.
De retour à Tel Aviv, je reprends mes chaussures sous le bras, et je les apporte chez un cordonnier. Combien pour réparer mes chaussures s'il vous plaît ? Il les regarde, les retourne, constate qu'elles sont cousues et pas collées, et m'annonce du bout des lèvres : 4 euros (je traduis là, parce qu'en vrai, il m'a pas dit 4 euros). Et je les aurai quand ? Demain matin me répond le cordonnier sans regarder son agenda - qu'il n'a pas. Pour du rapide, c'est du rapide, comparé à Paris !
Je laisse les chaussures, tout content de la bonne affaire !
Le lendemain, je viens chercher mes chaussures. Le monsieur me les tend, je les retourne pour regarder le travail. Rien à dire. Je regarde un peu mieux, et là que vois je horrifié : la pointe d'un clou dépasse sur le coté du talon ! Mes Church !!! Je lui mets le crime sous les yeux, et il me réponds, sans dérider : c'est un petit clou, ça se voit pas ! Je l'ai obligé à l'enlever, et je suis parti en me disant que après tout, j'en ai eu pour mon argent, comparé aux 45 euros du parisien, et que j'ai pas à me plaindre. Mais je ne remettrais plus les pieds - ni les chaussures, chez lui.
Cet été, à Los Angeles, je décide de refaire l'expérience. Je vais chez un cordonnier de luxe que je connais, en me disant que là au moins mes chaussures ne seront pas salopées.
Même scénario devant le cordonnier, il prends mes chaussures, les retourne, constate qu'elles sont cousues et pas collées, et me demande pour quand je les veux. Je lui réponds, fort de mes deux expériences : je peux les avoir pour quand ?
Pour cette après midi ou pour demain matin, c'est comme vous voulez.
Je lui laisse les chaussures, qu'il met dans un beau casier en chêne derrière lui, et je lui demande non sans hésitations, combien cela va coûter. 7.5$ me répond il. Au change moyen, ça fait 5 euros.
Le lendemain, j'arrive, prêt à tout ! Le Monsieur me tend les chaussures emballées dans un papier kraft. Je les sors du sac, elles sont impeccablement cirées, et impeccablement réparées.
Morale de l'histoire, pour faire réparer vos chaussures, ça vous coûtera :
45€ à Paris - 4 semaines de délai - travail habituellement irréprochable.
4€ à Tel Aviv - délai 1 jour - travail affreux, je suis franchement mal tombé !
5€ à Los Angeles - délai 4 heures à 1 jour - travail irréprochable.
Maintenant vous comprenez pourquoi les américains ont une longueur d'avance sur nous.
Au fait, le bon marché vient de m'appeler. Ma montre que je leur ai donné à nettoyer est prête. Je l'ai déposée le 11 juillet, et on est au mois d'octobre.
Comme j'étais de passage à Paris, je m'arrête chez un cordonnier réputé pour son travail soigné, et je lui demande s'il peut s'occuper de ma paire de Church.
Certainement me répond-il, ça vous coûtera 45 euros. Je trouve le devis un peu salé, mais ce sont de belles chaussures, et j'accepte. Je demande quand je les aurai, il me répond : dans quatre semaines. Quatre semaines !? Et pourquoi pas un an tant qu'il y est ! Frustré, je repars avec mes chaussures sous le bras.
De retour à Tel Aviv, je reprends mes chaussures sous le bras, et je les apporte chez un cordonnier. Combien pour réparer mes chaussures s'il vous plaît ? Il les regarde, les retourne, constate qu'elles sont cousues et pas collées, et m'annonce du bout des lèvres : 4 euros (je traduis là, parce qu'en vrai, il m'a pas dit 4 euros). Et je les aurai quand ? Demain matin me répond le cordonnier sans regarder son agenda - qu'il n'a pas. Pour du rapide, c'est du rapide, comparé à Paris !
Je laisse les chaussures, tout content de la bonne affaire !
Le lendemain, je viens chercher mes chaussures. Le monsieur me les tend, je les retourne pour regarder le travail. Rien à dire. Je regarde un peu mieux, et là que vois je horrifié : la pointe d'un clou dépasse sur le coté du talon ! Mes Church !!! Je lui mets le crime sous les yeux, et il me réponds, sans dérider : c'est un petit clou, ça se voit pas ! Je l'ai obligé à l'enlever, et je suis parti en me disant que après tout, j'en ai eu pour mon argent, comparé aux 45 euros du parisien, et que j'ai pas à me plaindre. Mais je ne remettrais plus les pieds - ni les chaussures, chez lui.
Cet été, à Los Angeles, je décide de refaire l'expérience. Je vais chez un cordonnier de luxe que je connais, en me disant que là au moins mes chaussures ne seront pas salopées.
Même scénario devant le cordonnier, il prends mes chaussures, les retourne, constate qu'elles sont cousues et pas collées, et me demande pour quand je les veux. Je lui réponds, fort de mes deux expériences : je peux les avoir pour quand ?
Pour cette après midi ou pour demain matin, c'est comme vous voulez.
Je lui laisse les chaussures, qu'il met dans un beau casier en chêne derrière lui, et je lui demande non sans hésitations, combien cela va coûter. 7.5$ me répond il. Au change moyen, ça fait 5 euros.
Le lendemain, j'arrive, prêt à tout ! Le Monsieur me tend les chaussures emballées dans un papier kraft. Je les sors du sac, elles sont impeccablement cirées, et impeccablement réparées.
Morale de l'histoire, pour faire réparer vos chaussures, ça vous coûtera :
45€ à Paris - 4 semaines de délai - travail habituellement irréprochable.
4€ à Tel Aviv - délai 1 jour - travail affreux, je suis franchement mal tombé !
5€ à Los Angeles - délai 4 heures à 1 jour - travail irréprochable.
Maintenant vous comprenez pourquoi les américains ont une longueur d'avance sur nous.
Au fait, le bon marché vient de m'appeler. Ma montre que je leur ai donné à nettoyer est prête. Je l'ai déposée le 11 juillet, et on est au mois d'octobre.
L'occupation, quelle occupation ?
Ce n'est pas parce que les gouvernements israéliens qui se succèdent sont des billes quand il s'agit de communiquer au monde la réalité sioniste qu'il faut en perdre son latin.
Je n'ai pas trouvé beaucoup d'éléments historiques qui démontrent que l'occupant, dans la région que les romains ont baptisé la Palestine, ce sont les juifs. On dirait plutôt que les envahisseurs, ce sont les arabes. Les étrangers, les colonisateurs, ceux qui ont volé la terre par la violence et la guerre tout au long de l'histoire, tantôt aux juifs, tantôt aux chrétiens, ce sont bel et bien les arabes.
Est ce que ça a une grande importance aujourd'hui, ce n'est pas sûr.
Qu'est ce qu'on ferait des millions d'arabes qui vivent sur nos terres, si l'examen historique me donnait raison ? La réponse : qu'ils se débrouillent, ce n'est pas notre problème. Après tout, les arabes qui veulent chasser les juifs de leurs terres ne se préoccupent pas de savoir où ils iraient. Ceux qui les soutiennent non plus.
D'autant que certains donnent déjà la réponse : 99% des terres du moyen orient appartiennent aux arabes, et les juifs vivent dans un pays ridiculement petit. Sans la Cisjordanie et Gaza, les juifs ne possèderaient pas plus de 0.5% du moyen orient. Mohammed est arrivé bien après les juifs, et maintenant la religion musulmane contrôle plus de 80 millions de km² dans le monde, du Maroc au Kazakhstan. Israël fait pâle figure, avec seulement 90.000 km² ! Moralité, disent ils, les arabes sont historiquement les gagnants.
Quand le philosophe Sir Isaiah Berlin disait des juifs : "trop d'histoire, pas assez de géographie" il ne pensait pas au mouchoir de poche que les juifs ont réussi à récupérer après s'être fait viré de chez eux il y a 2200 ans, et que beaucoup trouvent encore trop grand.
Tandis que beaucoup d'académiciens arabes de haut vols, soutenus par le pouvoir, tentent de réécrire l'histoire, jusqu'à prétendre que la religion musulmane a précédé de très loin les deux autres, et que les juifs n'ont jamais mis les pieds en Palestine avant 1880 (oups : çà voudrait dire que Jésus Christ n'a pas existé), il serait bon que les juifs non pas réécrivent, mais dépoussièrent les témoignages historiques et en assurent la diffusion.
Je n'ai pas trouvé beaucoup d'éléments historiques qui démontrent que l'occupant, dans la région que les romains ont baptisé la Palestine, ce sont les juifs. On dirait plutôt que les envahisseurs, ce sont les arabes. Les étrangers, les colonisateurs, ceux qui ont volé la terre par la violence et la guerre tout au long de l'histoire, tantôt aux juifs, tantôt aux chrétiens, ce sont bel et bien les arabes.
Est ce que ça a une grande importance aujourd'hui, ce n'est pas sûr.
Qu'est ce qu'on ferait des millions d'arabes qui vivent sur nos terres, si l'examen historique me donnait raison ? La réponse : qu'ils se débrouillent, ce n'est pas notre problème. Après tout, les arabes qui veulent chasser les juifs de leurs terres ne se préoccupent pas de savoir où ils iraient. Ceux qui les soutiennent non plus.
D'autant que certains donnent déjà la réponse : 99% des terres du moyen orient appartiennent aux arabes, et les juifs vivent dans un pays ridiculement petit. Sans la Cisjordanie et Gaza, les juifs ne possèderaient pas plus de 0.5% du moyen orient. Mohammed est arrivé bien après les juifs, et maintenant la religion musulmane contrôle plus de 80 millions de km² dans le monde, du Maroc au Kazakhstan. Israël fait pâle figure, avec seulement 90.000 km² ! Moralité, disent ils, les arabes sont historiquement les gagnants.
Quand le philosophe Sir Isaiah Berlin disait des juifs : "trop d'histoire, pas assez de géographie" il ne pensait pas au mouchoir de poche que les juifs ont réussi à récupérer après s'être fait viré de chez eux il y a 2200 ans, et que beaucoup trouvent encore trop grand.
Tandis que beaucoup d'académiciens arabes de haut vols, soutenus par le pouvoir, tentent de réécrire l'histoire, jusqu'à prétendre que la religion musulmane a précédé de très loin les deux autres, et que les juifs n'ont jamais mis les pieds en Palestine avant 1880 (oups : çà voudrait dire que Jésus Christ n'a pas existé), il serait bon que les juifs non pas réécrivent, mais dépoussièrent les témoignages historiques et en assurent la diffusion.
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