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samedi 10 octobre 2009

Je ne peux pas décerner de prix Nobel

Je ne peux pas décerner de prix Nobel, il y a déjà quelqu'un sur le coup, je suis arrivé trop tard.





Alors je vais décerner le Noble Prix.

Le Noble Prix de la Paix va à Bugs Bunny, parce que je n'ai pas trouvé de leader politique qui refuse de vendre ou d'acheter des armes.
C'est pas facile d'être président du premier pays producteur d'armes au monde et de recevoir le prix Nobel de la paix.
Quelles que soient les bonnes intentions, et les bonnes actions de ce président, il est contraint d'encourager la vente d'armes. Toujours plus d'armes.
Qui peut me comprendre mieux qu'Alfred Nobel, le père du prix et de la fondation du même nom ? C'était un fabricant d'armes. Et il a inventé la dynamite. Pour pouvoir tuer plus de gens et plus vite. On l'appelait le marchand de mort. Après tout, si la paix est juste une courte période entre deux guerres, alors les armes permettent de passer plus vite à la prochaine paix.

Le Noble prix de médecine va à ma femme, parce que pour les sparadraps sur les petits bobos, personne ne lui arrive à la cheville.

Je décerne le Noble prix d'alchimie au panel qui délivre les prix Nobel, pour avoir remis un prix à une Israélienne, juste après que le gouvernement suédois a refusé de dénoncer un odieux article antisémite (sans fondement ni rigueur journalistiques, rapidement démenti par les soi-disant victimes) paru dans la presse suédoise, qui dénonçait un trafic d'organes humains organisé par l'armée israélienne - qui n'existe pas. Ce même gouvernement qui a réagi si fortement lors de la publication des caricatures de Mahomet, s'est retranché derrière une façade toute trouée, celle de la liberté d'expression et de la liberté de la presse. On ne lui demandait pas de censurer, mais de condamner, donc la liberté de la presse et d'expression n'étaient pas mêmes effleurés. Ceux qui ont hurlé à l'antisémitisme vont faire quoi de cette alchimie ?

Dans son testament, Nobel laissa des instructions pour décerner les prix. Mais Arthur n'a pas été assez précis concernant le prix de science physique. Parlait il de science ou de technologie ? Les premiers juges ont choisi de récompenser les scientifiques et non les ingénieurs et les inventeurs. Je répare cette lacune.

Et je décerne le Noble Prix de la technologie à la GSM Association, plus connue sous le raccourci GSM, pour avoir inventé le Texto (SMS en anglais). Rien n'a autant changé le mode de communication entre les jeunes êtres humains que les textos. Et on ne salue jamais suffisamment les jeunes.

Steve Job a failli remporter le Noble Prix de technologie, mais j'ai du mal à décerner un prix à une entreprise qui maltraite les utilisateurs dont l'iPhone a explosé, et qui sort des pubs pour se moquer des utilisateurs de Windows et du PC.

 Il me reste à délivrer un Noble Prix de chimie et de littérature. Restez connecté, les membres du jury délibèrent. Ca se passe entre moi et moi, et nous ne sommes pas tous d'accord. La discussion est âpre, personne ne veut rien lâcher.

Est ce que nos téléphones portables méritent tout ça ?

"because you worth it". Vous connaissez la pub.
Je suis comme tout le monde : mon téléphone, j'en parle plus que si je possédais un ampli Mc Intosh. Même s'il faut reconnaître que les amplis Mc Intosh, personne ne sait ce que c'est.

Mais nos portables en valent ils la peine ?

C'est pas comme les voitures. C'est plus compliqué. Parce que les voitures, c'est simple : il y a deux sortes de voitures, et puis c'est tout. Les voitures pour se déplacer d'un point à un autre de façon sûre et cohérente, et les voitures pour le plaisir, pour le rêve, pour frimer, pour le fun, pour le statut social, appelez ça comme vous voulez, ça revient au même. Et bien entendu, les voitures pour le fun peuvent aussi aller d'un point à un autre en toute sécurité, mais elles s'en foutent d'être cohérentes.

Il n'y a pas deux sortes de téléphones : d'un coté les téléphones pour téléphoner et rien que ça, et de l'autre les téléphones pour le fun. Déjà il y a aussi les téléphones pour travailler, les téléphones pour garder le contact, les téléphones pour se documenter.

Il y a des téléphones exclusivement fonctionnels, dont le coté fun est soigneusement gommé. Mais ils prennent des photos, ils lisent les MP3, ils envoient des textos. C'est pas du fun, ça ?

J'ai entendu des gens remarquablement intelligents défendre leurs iPhone bec et ongle, parce qu'il est attaqué de toutes parts. Je ne pensais pas qu'ils développeraient une relation affective avec l'objet.

J'ai envie que les fabricants installent un thermomètre dans les téléphones. Je trouve ça cool de pouvoir lire la température de là ou je suis. Je trouve ça plus utile que l'indicateur de qualité de réception. Personne ne le regarde de toutes façons : ou ça passe, ou ça passe pas, ou c'est coupé, c'est pas bien compliqué.
Et j'ai besoin d'une fonction pour mettre mon téléphone sur silence de telle heure à telle heure. Parce que sinon, après avoir vu un film ou après le dentiste, j'oublie de le remettre sur normal, et je rate des appels.

"C'est fait pour ça les apps", me dit un copain l'autre jour. C'est vrai qu'il y a des apps. Ca me rappelle une interview très ancienne de Steve Job. Il disait, en parlant de son associé et cofondateur d'Apple, Steve Wozniak : "je ne connais personne qui soit capable aussi bien que lui de décider si une fonction doit être implémentée en hardware ou en software. Le réglage du volume, par exemple. Faut il le faire avec un bouton, ou avec un curseur qui se bouge avec la souris? Voilà à quoi Steve Wozniak sait répondre à la perfection."




Dans le genre hardware vs software, le débat tourne autour du clavier. Je n'ai jamais accepté les programmes d'écriture virtuelle qui t'obligent à sortir le stylet et de faire des signes Kabbalistiques pour écrire "OK pour 19:30 devant la station de métro Strasbourg St Denis". Alors j'ai transpiré pour trouver des appareils avec des claviers, et qui rentrent dans la poche de mon blue jean. On aurait dit, et encore jusqu'à aujourd'hui, que les fabricants ne veulent faire que des appareils sans clavier, tandis que tout le monde adorerait un vrai clavier en dur, comme sur mon Nokia E71, ou sur les BlackBerry (ies?)

Je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais acheté d'iPhone. Tout le monde m'a dit que j'adorerais. Le 3GS permet même de tourner le clavier en landscape pour qu'il soit plus grand. Il n'empêche, le vrai clavier permet de taper plus vite et avec moins de fautes de frappe. Je ne sais pas pourquoi. Et pourtant, avant de poser les doigts dessus, les touches d'un E71, elles paraissent microscopiques. C'est compter sans leur forme si particulière qui fait qu'on ne rate jamais la bonne touche, et qu'on ne tape jamais sur la touche d'à coté. Me demandez pas comment.

Quand on est âgé, on veut un téléphone avec des gros chiffres et des grosses touches, et pas de fonctions. Le papy boom n'a pas encore bien pris en compte les besoins des séniors, donc les fabricants sont trop occupés à sortir des fun phones tous les six mois. C'est pas malin.

Au Japon, les téléphones servent de porte monnaie : plus besoin de carte de crédit, pas besoin d'argent dans les poches.

Dans les manifestations parisiennes, des bandes de jeunes arabes sèment la terreur, et volent les mobiles. Il serait peut être temps que les fabricants mettent un outil d'identification biométrique. Plus de vol de portables.

Mais pour revenir à la remarque de mon ami. Qu'est ce qui devrait appartenir au monde des apps, qu'est ce qui devrait se trouver pré-installé ? La réponse naturelle, c'est que les fonctions que la majorité des utilisateurs demandent sont celles qui viennent avec l'appareil. Le reste, c'est du sur mesure, de l'adaptation.

Si c'était si simple. Parce que je ne suis pas sûr que la majorité des utilisateurs aient besoin de lire des codes barres avec l'appareil photo du E71. Ou de son walkie talkie. Ou de se connecter par USB, Wifi, Bluetooth, ET par infra rouge.

En revanche, pour Skype, il faut télécharger une appli - qui ne marchent pas bien.

Mais je peux me tromper.

Est ce que nos mobiles méritent tout ce buzz ?
Selon moi, oui, mais pas pour les raisons qu'on croit.

Je fais partie de la génération qui a connu les premiers téléphones non connectés à la maison. Ils étaient installés dans les voitures. Il fallait une relation politique haut placé pour en avoir un. Ma note de téléphone était de 1000€ par mois. Sans compter que je l'ai payé, à l'époque 10.000€.

Alors naturellement, je n'ai pas eu de difficulté psychologique à acheter le premier téléphone portable du marché. Il devait peser 2kg. Une petite valise. Le mien était le Mitsubishi parce qu'il était mignon. Il valait 3.000€, et il n'y avait plus de numérus clausus pour avoir une ligne.


Vous me croirez si pour moi, la révolution est arrivée avec le premier vrai portable, le Motorolla en forme de banane. C'était le premier.


Après, la taille à rapidement réduit, pour arriver à peu près à ce qu'on connait aujourd'hui, les fonctions en moins. Quand j'ai acheté mon premier Motorolla pliable, le StarTac, c'était déjà presque un Rzr.

Cela me permet de considérer les mobiles avec un peu de recul. Le sensationnel et le sublime, pour moi, c'est du très bien et du très intéressant.

Quand mon cousin qui a 25 ans me wouah! et me ohhh! au sujet de son trop cool! iPhone, je comprends que même s'il est né avec un portable dans la main, les mobiles sont encore magiques pour lui. Ma fille ainée parlait avec sa grand mère au téléphone, alors qu'on descendait le Santa Monica Boulevard en voiture en direction de la mer. Cétait naturel pour elle de parler avec sa grand mère restée à Paris. C'était en 1986 et les portables existaient à peine. J'étais émerveillé de son naturel.

Je suppose que l'évolution de l'espèce humaine ne suit pas forcément la vitesse de ses inventions.

J'ai eu un très grand frisson dans le dos lorsque j'ai reçu mon premier fax. Mon meilleur ami était au bout du fil avec moi, de Los Angeles. Quand j'ai reçu à Paris la feuille avec les mots écrits juste à l'instant de sa main, ça m'a fait frissonner.

On ne frissonne pas pour les mobiles, on bave.

vendredi 9 octobre 2009

Des négationnistes ? Attendez, vous n'avez encore rien vu !

Si vous pensiez que le négationnisme est le sport (pourri) qui consiste à nier les 6 millions de victimes juives des nazis, ou, pour les nouveaux vicieux, à réviser le chiffre à une valeur si faible que la négation se conclue d'elle même, et bien vous n'êtes pas au courant des dernières tendances de la mode !

Mais attention danger, le nouveau négationnisme, orchestré par les arabes, ne se contente pas de viser les juifs. En prétendant que leur arrivée en Palestine ne remonte qu'à la fin du 19e siècle, et qu'on ne trouve aucune trace de leur présence dans l'histoire de la région, c'est tout simplement le christianisme qui est remis en cause. Pas de juifs en Palestine = pas de Jesus Christ = pas de christianisme !

Chrétiens et juifs, ceci vous concerne donc, parce que vous en entendrez parler, croyez moi.

Il s'agit de la lente et méticuleuse réécriture de l'histoire des peuples, pour démontrer qu'il n'a jamais existé aucun lien entre Jérusalem et les Juifs. Rien que ça !

L'idée est astucieuse.

Les arabes ont fait quelques constats tout simples, bien que douloureux.

  1. toutes les sources démographiques indiquent qu'il y a toujours eu à Jérusalem une majorité d'habitants juifs, des chrétiens, et une minorité d'arabes. De tous temps, et aussi longtemps qu'on trouve des traces de recensement de la population.

  2. C'est parmi les théologiens musulmans eux mêmes que l'on doute le plus que Jérusalem soit la troisième ville sainte de l'Islam après la Mecque et Médine. Jérusalem est consacré troisième ville sainte, parce que ce serait la ville du fameux rêve du voyage nocturne de Mahomet. Sans ce rattachement à la surate du voyage nocturne, ce serait tout l'édifice de la sainteté de Jérusalem qui tombe à l'eau pour les musulmans. Car si La Mecque et Médine sont cités un nombre incalculable de fois dans le Coran, Jérusalem n'est pas cité UNE SEULE FOIS ! (contre près de 700 fois dans la bible)

    Cette contestation de tout lien religieux entre Jérusalem et les musulmans a de très solides défenseurs. Le Ministère Égyptien de la Culture fait publier un article dans l'hebdomadaire égyptien Al-Qahira en 2003, qui explique clairement que le voyage nocturne, c'est de la Mecque à Médine qu'il a eu lieu. L'article ajoute qu'il n'y avait même pas de mosquée à Jérusalem et aux alentours à cette époque (en référence à la surate Al-Hajj [22]: 40 du Coran, qui mentionne des églises, des synagogues, mais aucune mosquée). (http://www.nuitdorient.com/n173.htm)

    De nombreux théologiens musulmans, hommes de lettres, contestent également cette interprétation et insistent qu'il n'existe aucune preuve historique de l'intérêt pour Jérusalem par les musulmans.

  3. Il faudra attendre 1967 pour que des arabes revendiquent Jérusalem comme capitale politique, pour la première fois depuis que l'Islam existe. Et encore, ce fut de justesse, parce que la première charte nationale palestinienne (OLP) de 1964 ne revendique même pas encore Jérusalem comme capitale de la Palestine !
    Même sous l'Empire Ottoman, ou quand ils occupaient la région, les arabes n'ont pas été intéressés à en faire leur capitale.
  4. La mosquée Al Aqsa, (qui veut dire mosquée la plus éloignée) du rêve nocturne de Mahomet, ne pouvait pas être la mosquée de son rêve pour une raison bien triviale : elle n'existait pas encore.
    Elle fut en effet édifiée vers 711, soit 80 ans après sa mort, et baptisée Al Aqsa dans le seul but de donner un sens à ce rêve incompréhensible.

Voilà la situation et le problème posés. Jérusalem, ce lieu si hautement symbolique pour les juifs et les chrétiens, ne serait pas le lieu saint que les islamistes veulent prétendre.

Comment vivre avec un tel fardeau ?

Et bien, en prenant exemple sur les négationnistes : quand la vérité historique est incontestable, il ne sert à rien de nier ceci ou cela, de débattre d'un fait ou d'une date, il faut nier tout en bloc. L'effort est le même, mais les esprits sont mieux marqués. Le mensonge est si gros qu'il pourrait être vrai. Et puis comme dit Mr Michu, "ya pas de fumée sans feu".

L'histoire réécrite par les académiciens et leaders religieux arabes, ça donne à peu près ceci. Attachez vous bien, ça décoiffe, par moment !

  • la mosquée Al Aqsa fut construite non pas il y a 1400 ans, mais.... à la création de l'humanité !
  • La religion musulmane précède la religion juive et chrétienne. Mahomet est né avant Jésus Christ et Moïse.
  • Des milliers de décisions, de publications et de sources islamiques nient tout lien entre les Juifs et Jérusalem, toute racine avec la Palestine dans son entier. Ils prétendent que le temple n'a même pas existé à Jérusalem, mais au Yemen ou à Nablus.
  • Une Fatwa publiée sur le site internet du Waqf (l'organisme qui s'occupe de la préservation du patrimoine musulman) affirme que le roi Salomon et le roi Herode n'ont tout simplement pas construit un temple à Jérusalem. Ils ont, tout au plus, rénové un bâtiment qui était là depuis l'époque d'Adam et Ève. Au point que de nombreux musulmans appellent le temple : "la plus grande fraude de l'histoire", et qu'il y est souvent fait référence précédé de la mention "soi disant" (le soi-disant temple)
  • Sur le site internet d'un mouvement islamique, Mohamed Khalaikah distord les propos d'archéologistes israéliens, et affirme "qu'il n'existe aucune trace du temple juif".
  • Plusieurs figures représentatives des musulmans affirment que la présence des juifs à Jérusalem est très récente. Ils affirment que le mur des lamentations est un site musulman, et prétendent que l'attachement des juifs pour ce mur fut exclusivement inventé pour des raisons politiques aux 19e et 20e siècles. (on retrouve, en fait, un miroir presque parfait des accusations portées par des intellectuels arabes et des historiens juifs quand à la soi disante sainteté de Jérusalem)
Cette réécriture de l'histoire heurte de plein fouet les témoignages des historiens arabes les plus célèbres, comme celui d'al Makdessi, qui vécut au 11e siècle. Mais qui connait al Makdessi après tout ?

Cette rapide description explique mieux un fait divers tout récent, celui des manifestations violentes de ces derniers jours au mont du Temple à Jérusalem. Ce n'est pas la réparation d'un pont, ou la destruction de la mosquée Al Aqsa que craignent les arabes (ils savent très bien que les juifs préservent et embellissent les lieux saints, et même ceux des autres religions. Il suffit de regarder les magnifiques photos du parc, des monuments, et des lieux de culte de la religion Bah'ai à Haifa pour s'en convaincre)

Non. Ce qu'ils craignent, c'est que les fouilles archéologiques révèlent des témoignages de l'histoire et de la présence des juifs précisément sur ce seul bout de terre devenu saint pour les musulmans par un tour de passe passe. Des témoignages archéologiques qui pourraient s'avérer très gênants pour ceux qui ont fait de la réécriture de l'histoire leur mission.

mardi 6 octobre 2009

L'homophobie est illégale, ou : musulmans pour le droit français ou coranique ?

J'entends toujours parler de musulmans modérés qui dénoncent l'amalgame qui est fait entre l'islam terroriste et eux. Qui déplorent la montée de l'islamophobie.

Le problème, c'est que vivant dans un pays démocratique comme la France, la Grande Bretagne, l'Allemagne ou la Belgique, ils peuvent donc s'exprimer librement. Et ils ne le font pas...

On ne les vois pas manifester par milliers dans les rues, pour dénoncer les excès de cet islam intégriste dont ils disent souffrir.

Ou sont les manifestations, avec le drapeau français fièrement levé, pour soutenir la laïcité, le refus du voile sectaire, le rejet du communautarisme belliqueux et de la haine des français, affichés par certains musulmans ? Ou sont leurs signes de soutien aux français, à la France, que des coreligionnaires attaquent au nom d'une religion qui est aussi la leur, et qu'ils se doivent donc de défendre avec fierté et courage ?

Je veux bien croire qu'il y ait des musulmans modérés. Mais prouvez moi que vous existez !

Je veux bien croire que les intégristes représentent une toute petite minorité, que l'écrasante majorité silencieuse ne les soutient pas, qu'elle est la première victime de leurs excès. Cela veut dire qu'il y a des millions de musulmans modérés ? Mais où êtes vous ?

Aussi j'envoie un appel à ces millions de musulmans modérés : donnez une preuve de votre existence ! Manifestez, manifestez vous ! Manifestez votre existence, votre rejet des extrêmes, votre désir de vivre dans cette France que vous avez choisie, dont vous aimez les traditions et la culture et les lois. Après tout, vous êtes plus français que les français, puisque vous avez choisi d'être français, alors que les autres sont seulement nés français. Vous devriez l'aimer et la défendre plus qu'eux, votre France.

On dit souvent que seuls les musulmans pourront lutter, de l'intérieur, contre ces islamistes qui incitent à la haine de l'occident, et je veux bien le croire.

Alors posez vous la question. Qui a le plus besoin de cette preuve que vous existez, que vous représentez les millions silencieux que vous prétendez être ?

Il n'y a pas de doute que les français ont besoin de cette preuve, car descendants de Descartes, ils ne croient que ce qu'ils voient.

Mais selon moi, c'est vous qui avez le plus besoin de donner cette preuve. Je lis souvent des témoignages de beurs qui disent qu'ils ne trouvent pas de travail parce qu'ils attirent la méfiance. Que lorsqu'ils vont à un entretien d'embauche, ils sentent la défiance comme s'ils étaient le prochain bin laden. Si vous souffrez de discrimination parce que vous avez le visage basané, peut être avez vous une part de responsabilité après tout. Peut être ne vous êtes vous pas clairement démarqué de ces militants qui dansaient dans les rues, la nuit du 11 septembre, quand les tours de New York sont tombées.

Posez vous la question : qu'avez vous fait pour montrer et dire au monde : nous ne sommes pas ces terroristes là, nous dénonçons les islamistes qui sèment la terreur, qui provoquent les traditions de leur pays d'accueil pour les faire tomber.

Un groupe de footballeurs musulmans pratiquants a clairement expliqué qu'entre la loi de l'islam et celle de la république qui interdit et punit l'homophobie, ils choisissent l'islam et considèrent que c'est leur droit.

Carine Bloch, la vice présidente de la Licra, s'est carrément trompée, et même gravement, en disant que cet incident "est représentatif d'une homophobie ordinaire". Elle n'a pas lu, ou elle n'a pas bien analysé, ou elle n'a pas compris, les déclarations du footballeur (pourtant c'était pas bien difficile)

C'est au nom de l'islam qu'il a refusé de jouer avec le Paris Foot Gay, Mme Bloch. Et jusqu'à preuve du contraire, l'islam n'a jamais fait partie des homophobies ordinaires... (et de loin) !

Maintenant, si vous aviez raison, et que l'islam peut être assimilé à une des raisons de l'homophobie ordinaire, alors il y a grand danger pour la république.

Que l'islam soit considéré par certains musulmans comme au dessus des loi de la république, quand les deux se contredisent, et c'est tout l'édifice culturel de la France qui risque de se fissurer. Est ce que la déclaration candide et naturelle de ce capitaine d'équipe est l'arbre qui cache la forêt ? Je parie qu'on ne le saura pas, et ça risque pas d'être vous qui irez tenter de le découvrir - alors que c'est exactement ce à quoi votre ligue devrait servir.

Millions de musulmans modérés qui n'avez pas (encore) donné la preuve de votre existence, descendez dans les rues de Créteil, de Paris, et de banlieue ! Dénoncez la haine des homosexuels, soutenez les lois françaises ! Rejetez les théories extrémistes que certains musulmans dressent contre la tradition de la France !

C'est le moment ou jamais de montrer au monde que vous n'êtes pas solidaires des intégristes ! De montrer que vous existez !

Sinon je crains que plus d'un finiront par se demander s'il existe vraiment des musulmans modérés.

lundi 5 octobre 2009

LE fameux rapport Goldstone sur Gaza, 2e partie

LE rapport Goldstone. 2e partie

Dans la seconde partie du rapport, la commission précise sa mission. A la page 7, article 14, elle indique que puisque sa mission consiste à examiner les violations commises « dans le contexte » des opérations à Gaza de décembre janvier 2009, elle décide d’y inclure les restrictions sur les droits humanitaires, et libertés fondamentales inspirées par la stratégie militaire et les actions des israéliens.

Israël a clairement et publiquement exprimé que cette opération avait pour but de faire cesser les tirs quotidiens, on pourrait dire horaires, voire minutaires vu le nombre de bombes, sur sa population, et qu'il agissait en légitime défense, le rapport a intentionnellement décidé de n'en pas tenir compte.

Et rien non plus sur le fait d’inclure les bombes et les rockets quotidiennes sur les villes du sud israélien, principalement Sderot. Vous avez bien lu : RIEN ! Si ça c’est équitable, vous me redonnerez la définition du mot !

C'est en tous cas ce que la mission appelle "le contexte des opérations de Gaza".

D’ailleurs Mr Goldy nous en donne une preuve supplémentaire. Quand le maire de Sderot, Mr David Buskila lui écrit : « quand les rockets sont tombées sur nous, vous êtes resté silencieux Mr Goldstone», Mr Goldo lui répond : « mon rapport n’a pas ignoré les rockets sur Sderot », montrant ainsi qu’il est bouché à la toile émeri : on vous dit pas que le rapport n’a pas mentionné les rockets, on vous dit que vous n’avez pas bronché AU MOMENT ou les rockets sont tombées. Ni vous, ni les ligues humanitaires, ni l’ONU.

Quand on avance dans la lecture, la perfidie dialectique n’arrive plus à cacher l’hypocrisie.

Le paragraphe 33 examine les attaques contre 6 postes de police qui ont eu lieu dès les premiers moments de l’opération, faisant 99 morts chez les policiers, ainsi que les 240 policiers tués en tout. Le rapport s’est alors attaché à chercher si ces attaques sont acceptables selon le principe de distinction entre les cibles militaires et civiles. Autrement dit si elles constituent un crime de guerre commis contre des civils, ou une action militaire acceptable.

Pour cela, le rapport n’hésite pas à se gratter l’oreille droite avec la main gauche en disant que : « bien que le Hamas, lorsqu’il a pris le contrôle de Gaza, ait fusionné la police de Gaza avec la force spéciale qu’il a créé après les élections, et bien qu’un grand nombre de policiers de Gaza ont été recrutés parmi le Hamas et parmi les groupes armés palestiniens, le corps de la police étant une entité civile, les policiers avaient le statut de civil au moment des faits. »

Autrement dit, avant de se faire tirer dessus, les israéliens sont priés de demander la carte de travail du terroriste qu’ils ont en face de lui. Et avant une intervention militaire, ils doivent vérifier, toujours avec la carte de travail, si les miliciens armés ont ou non un statut de fonctionnaire civil. Si c’est le cas, il faut se laisser canarder sans réagir.

La mission reconnaît que certes il y avait des membres de la police qui étaient en même temps membres armés du Hamas, et donc des combattants, mais elle conclut que l’attaque contre la police qui est intervenue le premier jour des hostilités n’a pas évalué de façon équitable combien de combattants et combien de civils (c'est-à-dire de membres des groupes armés qui n’étaient pas des combattants) il y aurait parmi les morts, et donc Israël a violé les règles humanitaires internationales.

La mission pense qu’Israël avait les moyens de savoir lesquels et quand les policiers armés prendraient part au combat, et que tant qu’ils ne combattaient pas, ils devaient être comptés comme civils. Je suis civil, je suis plus civil, je suis civil, je suis plus civil, je te tire dessus je suis un combattant, je te tire plus dessus je suis un civil.

Je n’ai pas l’expérience de la guerre, sauf avec les films et encore j’aime pas trop. Mais de l’idée que je m’en faisais, et bien quand on est attaqué et qu’on décide de se défendre – (on appelle ça légitime défense, le rapport a probablement voulu le dire mais il a oublié)– et bien on fait de son mieux pour gagner la guerre. Tout en protégeant ses hommes. A lire le rapport, on dirait que pour respecter les règles, il faut avoir beaucoup de morts de son coté, il ne faut pas tirer sur les forces armées si elles ont un contrat de travail avec l’administration civile, et il faut faire le tri parmi les combattants, en leur faisant remplir un questionnaire complet sur leur situation professionnelle. C’est bon à savoir remarquez. Si ça continue comme ça, Israël va pas s’en sortir, avec ce rapport !

Allez, encore un pour se faire plaisir, et puis je fais encore une pause. Celle là, c’est sur les boucliers humains, vous allez rire – ou pleurer. C’est au paragraphe 35.

La mission a examiné jusqu’à quel point le Hamas a pris ses précautions pour protéger la population de Gaza contre les dangers inhérents aux opérations militaires.

Elle note que les personnes qu’elle a interrogées sur le sujet des boucliers humains, et sur le comportement des groupes armés du Hamas, sont réticentes à témoigner. Selon les informations recueillies, il ressort que les forces armées étaient présentes dans les zones urbaines pendant les opérations militaires, et qu’ils ont lancé des rockets depuis ces zones (ça, c’est ce que la mission a appris de la part de témoins réticents. Je vous laisse imaginer, ce n’est pas difficile, ce qu’elle aurait appris si les témoins n’avaient pas été terrorisés : on a tous lu ici et là que les terroristes avaient le fusil dans le dos des civils pour les empêcher de s’enfuir de leurs maisons, ou qu’ils les menaçaient de mort s’ils tentaient de filer).

La mission ajoute qu’ « il est possible que les combattants n’aient pas, à tout moment porté des vêtements militaires qui permette de les distinguer des civils.


On fait une pause et on récapitule.

1- Les témoins sont menacés de mort s’ils parlent, alors ils ne disent rien.
2- Le Hamas a au minimum (parce que le maximum, on le connaîtra pas de peur des représailles) lancé des rockets depuis les zones urbaines. Ca, c’est pour que les israéliens hésitent à riposter dans ces zones de population civile – on appelle ça se servir de bouclier humain, ou fassent à coup sur un carnage parmi les civils, ce qui permettra de les diaboliser auprès de la communauté internationale ensuite.

3- Ils étaient mélangés aux civils durant les opérations militaires, et ils ne portaient pas d’uniforme. Si ça c’est pas pour que les israéliens tuent des civils, alors c’est pour pouvoir se cacher parmi eux, et ça revient au même : le civil est encore utilisé comme bouclier humain.


Maintenant imaginez ce que le rapport aurait trouvé si les témoins n’avaient pas été sous la menace !

Allez je m’arrête, parce que la suite est encore plus croustillante !

Vous ne connaissez pas le syndrome du cordonnier

Il y a quelques mois, je décide de faire réparer plusieurs paires de chaussures anglaises que j'aime particulièrement.

Comme j'étais de passage à Paris, je m'arrête chez un cordonnier réputé pour son travail soigné, et je lui demande s'il peut s'occuper de ma paire de Church.
Certainement me répond-il, ça vous coûtera 45 euros. Je trouve le devis un peu salé, mais ce sont de belles chaussures, et j'accepte. Je demande quand je les aurai, il me répond : dans quatre semaines. Quatre semaines !? Et pourquoi pas un an tant qu'il y est ! Frustré, je repars avec mes chaussures sous le bras.

De retour à Tel Aviv, je reprends mes chaussures sous le bras, et je les apporte chez un cordonnier. Combien pour réparer mes chaussures s'il vous plaît ? Il les regarde, les retourne, constate qu'elles sont cousues et pas collées, et m'annonce du bout des lèvres : 4 euros (je traduis là, parce qu'en vrai, il m'a pas dit 4 euros). Et je les aurai quand ? Demain matin me répond le cordonnier sans regarder son agenda - qu'il n'a pas. Pour du rapide, c'est du rapide, comparé à Paris !
Je laisse les chaussures, tout content de la bonne affaire !

Le lendemain, je viens chercher mes chaussures. Le monsieur me les tend, je les retourne pour regarder le travail. Rien à dire. Je regarde un peu mieux, et là que vois je horrifié : la pointe d'un clou dépasse sur le coté du talon ! Mes Church !!! Je lui mets le crime sous les yeux, et il me réponds, sans dérider : c'est un petit clou, ça se voit pas ! Je l'ai obligé à l'enlever, et je suis parti en me disant que après tout, j'en ai eu pour mon argent, comparé aux 45 euros du parisien, et que j'ai pas à me plaindre. Mais je ne remettrais plus les pieds - ni les chaussures, chez lui.

Cet été, à Los Angeles, je décide de refaire l'expérience. Je vais chez un cordonnier de luxe que je connais, en me disant que là au moins mes chaussures ne seront pas salopées.
Même scénario devant le cordonnier, il prends mes chaussures, les retourne, constate qu'elles sont cousues et pas collées, et me demande pour quand je les veux. Je lui réponds, fort de mes deux expériences : je peux les avoir pour quand ?
Pour cette après midi ou pour demain matin, c'est comme vous voulez.
Je lui laisse les chaussures, qu'il met dans un beau casier en chêne derrière lui, et je lui demande non sans hésitations, combien cela va coûter. 7.5$ me répond il. Au change moyen, ça fait 5 euros.
Le lendemain, j'arrive, prêt à tout ! Le Monsieur me tend les chaussures emballées dans un papier kraft. Je les sors du sac, elles sont impeccablement cirées, et impeccablement réparées.

Morale de l'histoire, pour faire réparer vos chaussures, ça vous coûtera :
45€ à Paris - 4 semaines de délai - travail habituellement irréprochable.
4€ à Tel Aviv - délai 1 jour - travail affreux, je suis franchement mal tombé !
5€ à Los Angeles - délai 4 heures à 1 jour - travail irréprochable.
Maintenant vous comprenez pourquoi les américains ont une longueur d'avance sur nous.

Au fait, le bon marché vient de m'appeler. Ma montre que je leur ai donné à nettoyer est prête. Je l'ai déposée le 11 juillet, et on est au mois d'octobre.

L'occupation, quelle occupation ?

Ce n'est pas parce que les gouvernements israéliens qui se succèdent sont des billes quand il s'agit de communiquer au monde la réalité sioniste qu'il faut en perdre son latin.

Je n'ai pas trouvé beaucoup d'éléments historiques qui démontrent que l'occupant, dans la région que les romains ont baptisé la Palestine, ce sont les juifs. On dirait plutôt que les envahisseurs, ce sont les arabes. Les étrangers, les colonisateurs, ceux qui ont volé la terre par la violence et la guerre tout au long de l'histoire, tantôt aux juifs, tantôt aux chrétiens, ce sont bel et bien les arabes.

Est ce que ça a une grande importance aujourd'hui, ce n'est pas sûr.

Qu'est ce qu'on ferait des millions d'arabes qui vivent sur nos terres, si l'examen historique me donnait raison ? La réponse : qu'ils se débrouillent, ce n'est pas notre problème. Après tout, les arabes qui veulent chasser les juifs de leurs terres ne se préoccupent pas de savoir où ils iraient. Ceux qui les soutiennent non plus.

D'autant que certains donnent déjà la réponse : 99% des terres du moyen orient appartiennent aux arabes, et les juifs vivent dans un pays ridiculement petit. Sans la Cisjordanie et Gaza, les juifs ne possèderaient pas plus de 0.5% du moyen orient. Mohammed est arrivé bien après les juifs, et maintenant la religion musulmane contrôle plus de 80 millions de km² dans le monde, du Maroc au Kazakhstan. Israël fait pâle figure, avec seulement 90.000 km² ! Moralité, disent ils, les arabes sont historiquement les gagnants.

Quand le philosophe Sir Isaiah Berlin disait des juifs : "trop d'histoire, pas assez de géographie" il ne pensait pas au mouchoir de poche que les juifs ont réussi à récupérer après s'être fait viré de chez eux il y a 2200 ans, et que beaucoup trouvent encore trop grand.

Tandis que beaucoup d'académiciens arabes de haut vols, soutenus par le pouvoir, tentent de réécrire l'histoire, jusqu'à prétendre que la religion musulmane a précédé de très loin les deux autres, et que les juifs n'ont jamais mis les pieds en Palestine avant 1880 (oups : çà voudrait dire que Jésus Christ n'a pas existé), il serait bon que les juifs non pas réécrivent, mais dépoussièrent les témoignages historiques et en assurent la diffusion.

dimanche 4 octobre 2009

Tableau de naissance

En Israël, quand une personne décède, on colle un panneau à la porte de l'immeuble ou de la boutique pour annoncer le décès.
En tant que nouvel immigrant, j'ai tout d'abord été étonné du fait, mais certainement pas longtemps. Après tout, dans un quartier, tout le monde se connait, et sans cette annonce, il pourrait se passer plusieurs jours avant que la mort d'un voisin soit portée à la connaissance de gens qu'ils croisait journellement sans pourtant forcément être leur intime.

En revanche, je m'étonne que personne n'ait encore institué le même panneau pour annoncer les naissances !

C'est triste de voir un papier encadré de noir collé à une devanture : on comprend tout de suite de quoi il s'agit, même si on n'est pas du coin et qu'on a rien à voir avec la personne qui est morte. Ca ferait un peu de joie de voir aussi des affiches annonçant les naissances.

Il y en a eu deux dans ma rue en l'espace de quelques semaines. Ca fait plaisir.

La première, ce sont mes voisins du dessous, donc forcément, nous avons suivi l'évolution. Mais ça n'a pas suffit : on a appris l'heureux évènement avec 8 jours de retard - hasard des croisements dans l'escalier. Un peu plus loin dans la rue, j'ai vu régulièrement passer une asiatique, et son ventre arrondi. L'autre jour, je vois passer une vieille dame asiatique elle aussi, très soigneusement habillée de vêtements traditionnels, que je n'avais jamais vu auparavant. Je me suis tout de suite dit : tiens, la femme asiatique a du accoucher, et voilà sa maman qui vient visiter le bébé. J'avais raison : j'ai croisé aujourd'hui le couple, et de toute évidence, la maman n'est plus enceinte.

A quand les panneaux de naissance dans les rues d'Israël ?

Mahmoud Ahmadinejad juif ?

C'est quasi confirmé. Le "Telegraph" révèle que le vrai nom du président iranien est un nom juif. Ses parents ont changé leur nom après sa naissance. De son vrai nom Sabourjian, un nom juif sans ambigüité en Iran (sabour veut dire tallit en Perse), Mahmoud Ahmadinejad est né précisément à Aradan - la ville d'où remontent les origines des Sabourjian, un nom de famille répertorié comme juif par le ministère de l'intérieur iranien.

C'est un bloggeur iranien, Mehdi Khazali, qui a levé le lièvre en regardant de près la photo de Ahmadinejad levant son passeport aux photographes lors des dernières élections. Depuis qu'il a demandé une enquête sur les origines du président iranien, il est en prison. Ça rigole pas, les dictatures.

Maintenant les commentaires vont bon train. Ses excréments verbaux contre les juifs et Israël - rappelons qu'il nie (tantôt il nie, tantôt il minimise, tous les négationnistes font la même chose, c'est pas bien original) l'existence des 6 millions de morts de la 2e guerre mondiale, et promet d'en éliminer encore 6 millions en Israël, auraient pour but de dissimuler, ou de faire oublier ses origines juives toutes récentes.

Moi ça me fait un belle jambe qu'un type au pouvoir qui prône la haine et la destruction ait des origines juives ou de daurade au beurre. Mais je suis curieux de voir comment les islamistes de l'extrême qui dirigent le pays vont prendre la chose.

S'ils lui réserve le même traitement qu'aux 150.000 juifs iraniens chassés du pays au 20e siècle, et qu'il suive leurs pas, il y a des chances qu'il vienne vivre en Israël !


http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/iran/6256173/Mahmoud-Ahmadinejad-revealed-to-have-Jewish-past.html

Rantanplan, ixia, Lucky Luke et moi



Selon Wikipedia (et aussi Jolly Jumper), le chien Rantanplan est la plus grande erreur que la nature a jamais commise.
Mouais... ben moi j'en connais une autre, d'erreur de la nature : c'est mon chien Ixia.

Pour ceux qui ont eu des chiens dans leur vie, je ne vous surprendrais pas quand je vous dirais que le chien, à un degré ou à un autre, c'est un animal intelligent, qui nous comprends plutôt bien.

J'ai eu des chiens toute ma vie, et j'ai donc l'expérience de chiens intelligents, voire même très intelligents. Je n'avais jamais, à part dans Lucky Luke, vu de près un chien bête. Enfin... avant que Ixia entre dans ma vie...

Ixia a 15 ans. C'est un mélange de caniche et de je ne sais pas quoi, car j'ai receuilli sa mère alors qu'elle attendait ses bébés. Il est né dans mon salon, avec ses 3 frères et soeurs, en 1994. A Paris.

Je crois que ce chien a changé mon caractère. Il fait tellement de gaffes toute la journée, que je n'arrive pas à rester sérieux plus de 10 minutes, quand il est là.

Et il est bête... mais bête !

Normalement, un chien, quand on lui ouvre la porte de la voiture pour qu'il monte, il monte.
Pas Ixia.
Au bout de 15 ans, quand j'ouvre la porte de la voiture pour qu'il monte... il bouge pas. Il attend.

Ixia, t'attend quoi pour monter ? Monte !

Il bouge pas. Et il est pas sourd. Enfin, avant il était pas sourd.

J'ouvre la porte de la voiture pour lui dire de monter. Non, ça suffit pas, il faut que je lui répète 4 fois. Merde alors ! Depuis le temps que tu montes dans la voiture, t'as pas encore compris que quand j'ouvre la porte, c'est pour que tu montes ?!
Alors je lui dit de monter. Mais comme il est bête, il comprends pas ce que je lui dit. Alors je joint le geste à la parole. Ixia !! Monte dans la voiture ! et je fais des grands gestes avec le bras. A la 5e fois, il monte. Qu'est ce qui lui passe par la tête ? Il doit se demander pourquoi je crie après lui et ce que je lui veux.

Je lui ai acheté une laisse avec un enrouleur. Évidemment, il trouve le moyen de passer du mauvais coté des poteaux.
Alors il se retrouve coincé.
Je m'arrête, et je reviens le chercher, tout en tirant sur la laisse pour lui faire comprendre qu'il est du mauvais coté. Vous croyez qu'il comprend ? Vous croyez, comme tous les chiens normaux, qu'il va faire marche arrière et passer de l'autre coté du poteau ?
Non !!!!!! Il s'obstine !
Il tire comme un malade sur sa laisse, avec la tête coincée contre le poteau, jusqu'à temps que j'arrive, et que je le libère ou que je passe de l'autre coté avec lui.

Mais il y a pire.

Quand on se promène dans un coin ou il y a du monde, et que sa laisse est déroulée entièrement, on est à 5/6 mètres l'un de l'autre. Il a toujours le nez par terre en train de reniffler je sais pas quoi. Dans sa tête, il doit faire une enquête à mon avis. Bref quand il lève la tête pour me chercher, et qu'il me trouve pas, il part dans tous les sens. Il a pas encore compris que je suis à l'autre bout de la laisse ?!

Des fois, je le laisse descendre seul dans la rue pour faire un petit pipi, car la porte de l'immeuble est toujours ouverte. Il aime bien descendre tout seul. Mais je comprends pas un truc. Il descend quelques marches, et il s'arrête pour regarder en bas par la cage de l'escalier. Il peut rester comme ça pendant une minute à regarder. Qu'est ce que tu regardes Ixia ?! Il y a personne dans l'escalier ! Descend déjà ! Non.
Il reste là...IL OBSERVE.
Et puis tout d'un coup, il redémarre.
Il descend encore un étage, et là... IL S'ARRETE ENCORE ! Re pause d'observation. Encore une minute ou deux. Il s'arrête facilement trois fois avant d'être dans la rue. Qu'est ce qui lui passe par la tête ?

Hier, on est allé rejoindre des copains au café, et j'ai demandé un bol d'eau pour lui. Il avait soif.
La serveuse pause le bol d'eau (une boite en alu) à coté de moi. Quelques minutes passent, et je regarde s'il a bu. Il a pas bu. Vous savez pourquoi ? En allant boire, il a enroulé la laisse autour de ma chaise et il est coincé !
Je le décoince, il va boire, et je retourne à la conversation.
Machinalement, je me tourne vers lui quelques minutes plus tard, et qu'est ce que je vois ? Mon Ixia le cul dans l'eau en train de tirer sur sa laisse ! Je sais pas ce qu'il a fait, il s'est recoincé sous la table, et pour s'en sortir, il tire sur la laisse de tout son corps... avec les fesses dans l'eau. Pauvre Ixia.

Dans la rue, il sait pas marcher avec nous. Si je déroule la laisse, et que par chance il n'y a pas de poteau pour passer du mauvais coté, il se prend dans nos pattes. Combien de fois je suis obligé de tourner autour des gens pour le démêler. Alors je le tiens avec la laisse courte. C'est dommage.

Vous allez dire, je pourrais lui enlever sa laisse.

Ben non.

Parce que si je lui enlève la laisse, il me perd. Comme il a toujours le nez par terre à renifler je sais pas quoi, il me perd des yeux. Mais quand il relève la tête pour me chercher, vous croyez que ça lui viendrait à l'esprit de me chercher devant lui, puisqu'on marche dans la même direction ?
Ben non.
Pour lui, c'est pas si clair que ça.
Quand il lève la tête, il me cherche pas devant lui sur le trottoir. La plupart du temps, il repars direct dans l'autre sens ! Alors bien sûr, on se perd.
Alors je le garde en laisse pour pas qu'il se perde. C'est grave non ?

Il y a un truc qui m'éclate, c'est quand ma femme l'appelle. Elle n'a pas beaucoup l'habitude des chiens, donc pour elle, quand on appelle un chien, il vient. Oui sauf que Ixia, quand on l'appelle, il comprend pas ce qu'on lui veut. Alors il bouge pas.
Il faut l'appeler plusieurs fois, et faire de grands gestes, pour qu'il approche.
Ma femme, quand elle perd patience, elle l'appelle Einstein ! Vient ici Einstein elle dit. Pauvre chien. Elle est méchante de l'appeler Einstein.

Un jour, on était à l'hôtel dans le massif central, il y avait un large couloir et une porte vitrée pour aller au restaurant. La porte vitrée avait deux panneaux fixes de chaque coté, et une porte au milieu.

Ixia, toujours a trainer quelque part en train de renifler des trucs, est loin derrière moi. Je passe la porte vitrée, et je ne sais pas pourquoi, mais mon instinct me dit de me retourner.
Je vois Ixia arriver comme un boulet, et BANG, il se cogne dans une des parties fixe de la porte.

Il fait marche arrière, et là je me dis bon, il a compris, il va faire gaffe, il va passer par la porte maintenant.

Et là il fait un truc, vous allez pas me croire.
Il recule un peu, change de coté, et BANG, il se prend l'autre partie fixe de la porte dans la tronche !
Il reprend ses esprits (enfin façon de parler, parce que là, je suis pas sûr qu'on trouverait grand chose si on regardait dans sa tête. A mon avis, il doit y avoir des surfaces à louer). Bref je me dis bon, maintenant il a compris.
Tiens, mon œil qu'il a compris.
Il approche doucement de la porte ouverte. Quand il arrive au seuil, et qu'il voit qu'il n'y a plus d'obstacle, IL SE COLLE AU SOL ET IL BOUGE PLUS. Ce jour là j'ai pleuré - de rire.

Il est jaloux de ma fille, la plus jeune. Être jaloux, en langage Ixia, ça veut dire ignorer. Depuis qu'elle est née, il l'ignore. Il passe devant elle sans la voir. 7 ans qu'il vit avec elle, 7 ans qu'il passe devant elle sans la voir. Pauvre môme, quelle expérience elle aura eu des chiens ! Jamais un regard, jamais un coup de lèche, une réaction aux caresses, jamais il ne l'a suivie dans sa chambre, ou il a accepté un peu de nourriture de sa main. Ignorance totale.
Des fois, ma femme et moi, on se demande s'il a compris qu'elle est là. Après tout, ça fait que 7 ans, peut être que c'est pas assez pour le déclic.

Et il se cogne partout. Surtout dans moi.
Comme apparemment il doit tout le temps se demander ce qu'il fait là, il se cogne.
Si il se couche sous la table basse du salon, à tous les coups quand il se lève, il se cogne la tête : il a pas encore compris que la table basse... elle est basse.

Je me lève et je vais dans la chambre. Il se lève, il passe devant moi, et subitement, il se retourne pour être sûr que je le suis. Alors il se cogne dans mes jambes.
Ben oui Ixia, si tu me passes devant, tu comprends pas que je suis juste derrière toi ?

Comme il me suit partout, il se cogne tout le temps dans mes jambes.

Ou alors il est sous la table pendant qu'on mange, dans l'espoir qu'on va faire tomber un truc et qu'il va pouvoir se jeter dessus. Il est là près du pied de la table. Si quelqu'un bouge et qu'il veut vérifier si un truc n'est pas tombé, à tous les coups il se cogne la tête dans le pied de la table en se retournant. J'ai jamais vu un chien qui oublie qu'il est sous une table et qu'il y a des pieds !

L'autre jour, je lui ouvre la porte pour qu'il descende faire son petit pipi dans la rue. Je surveille toujours comment il descend, parce qu'avec lui, on ne sait jamais ce qui peut se passer. Quelqu'un montait les escaliers. Quand il s'est retrouvé face à face avec la personne, il a fait demi tour et il est remonté en courant ! MAIS A QUOI TU PENSES IXIA !!!!

Vous aimez votre guerre froide, ou saignante ? Et votre paix ?

Dans une interview parue dans le journal des armées al-Quwat al-Musallaha, le président Egyptien Hosni Mubarak presse Israël de reprendre les négociations avec les palestiniens autour des 6 sujets qui coincent.
  • les limites des frontières
  • le statut de Jérusalem
  • les réfugiés
  • les constructions dans les territoires occupés
  • la sécurité
  • l'utilisation de l'eau

J'ai relevé dans ses propos trois points trop peu souvent rappelés, et qu'il fait bon de lire venant d'un dirigeant arabe.
  1.  lorsqu'il parle de l'offensive israélienne à Gaza en janvier dernier, Mubarak s'y réfère comme : "l'assaut israélien contre les militants du Hamas".
    Les imbéciles en charge de la communication pour le gouvernement israélien ont laissé le monde entier appeler ça la guerre de Gaza, et donc sous entendre que l'opération était dirigée contre les palestiniens : zéro les mecs.

    Heureusement qu'on a un président arabe voisin pour remettre les pendules à l'heure.

    A mon avis, ce message est destiné aux palestiniens, et sert à leur rappeler que, malgré le brouhaha des médias du monde, ce n'est pas contre eux qu'était dirigée l'offensive, mais bien contre une organisation terroriste, le Hamas.
    N'oublions pas que Mubarak est parfaitement au fait - il le rappelle assez souvent - que le Hamas est le bras avancé de l'Iran pour déstabiliser la région, et que l'Iran cherche à faire obstacle à la paix entre Israël et les palestiniens, ce qui affaiblit un peu tout le monde, à commencer par les égyptiens, et lui rend la tâche hégémonique plus facile.
    D'ailleurs eux seuls savent (encore que) combien, parmi les plus de 1100 morts, étaient vraiment des victimes de la guerre, combien étaient des miliciens du Hamas, et combien étaient des boucliers humains.
    Eux seuls savent (et encore) que si on met un groupe terroriste au pouvoir dont les statuts prônent l'éradication de l'état juif, c'est pas neutre.
    Et il faudrait vraiment être idiot pour croire que le voisin va rester les bras croisés à se prendre des bombes sur la gueule sans réagir.

    A mon avis, les habitants de Gaza qui savent un peu réfléchir, ils devaient trembler chaque jour un peu plus, en pensant aux représailles, à chaque rocket que Hamas envoyait sur les civils en Israël. Et c'est vraiment parce que la liberté de la presse n'existe pas chez eux qu'on n'a pas lu, venant de la plume de ceux qui réfléchissent, les questions et les doutes sur les bienfaits de ces milliers de bombes qui visaient les civils israéliens, et les dangers qu'ils font courir sur la population. Alors bien sûr, quand Israël dit que les palestiniens devraient s'en prendre au Hamas pour les malheurs que cette intervention a engendré, ça fait marrer tout le monde. Si les craintes étaient venues des intellectuels et des journalistes palestiniens, s'ils avaient pu s'adresser au monde en implorant qu'ils arrêtent le Hamas, les choses se seraient déroulées autrement... l'histoire tient souvent à peu de choses.

  2. L'Egypte a signé un traité de paix avec Israël en 1979, et fut en cela le premier état arabe. Mubarak précise que "cet accord de paix a été immédiatement suivi par le retrait des troupes et des colons israéliens du Sinaï égyptien, et représente donc la référence pour le futur pacte entre les palestiniens et Israël, et d'autres états arabes".
    Mubarak envoi un message clair aux palestiniens : regardez comment les israéliens se sont conduits quand nous avons fait la paix avec eux, et faites leur un peu plus confiance. On oublie souvent de rappeler que Israël, qui a signé la paix avec deux états arabes voisins, la Jordanie et l'Egypte, a des rapports presque normalisés avec ces derniers (je dis normalisé, parce que la presse égyptienne, depuis quelques mois, mène une guerre d'usure pour que les journalistes égyptiens coupent tous les ponts avec leurs confrères et les hommes politiques israéliens, alors que le président oeuvre pour normaliser les rapport entre Israël et le reste des pays arabes - pour l'instant, je n'y comprends rien à cette histoire ! si vous avez des pistes, écrivez moi)

  3. Mubarak fait de gros efforts pour réconcilier le Fatah et le Hamas qui a pris possession de Gaza lors d'une sanglante guerre civile, et espère arriver à leur faire signer un pacte ce mois ci.
    Ben oui, s'il y en a qui s'imaginent encore que les choses sont simple, et que Israël le méchant loup refuse de s'assoir à la table des négociations avec les palestiniens, ils se gourent ! La vérité, c'est qu'à la date d'aujourd'hui, ils ne savent pas en face de qui s'assoir : Fatah, ou Hamas ? Qui a autorité pour discuter et engager le peuple palestinien ? Quelles sont les règles légales qui s'appliquent, qu'elles soient locales ou internationales, pour décider de la représentativité ? Quelle serait la valeur d'un accord, quel qu'il soit, s'il n'est pas reconnu par la faction opposée ? A quoi serviraient il à Israël de faire les concessions réclamées par les palestiniens si Hamas refusait d'endosser les accords pris par son rival Fatah ? Ismail Haniyeh n'a t-il pas, la semaine dernière, traité le Président palestinien Mahmoud Abbas de traitre pour sa participation à la discussion à trois avec le Président Barack Obama et Netanyahu en marge de la réunion de l'ONU de septembre 2009 ? Et pourtant, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat. Abbas a clairement dit que cette réunion n'était pas une reprise des négociations de paix, puisqu'Israël n'a pas gelé son programme de construction, et le reste du monde a commenté la rencontre comme au mieux une belle photo de famille !
 A tout cela, je ne vois qu'une seule réponse : 

 Mr Netanhahu, au nom du peuble israélien, licenciez vos PR et vos services de communication. Ils nous font trop de mal. Même s'il ne met pas les points sur les i, le président égyptien est meilleur que tous vos sbires réunis - même si les médias ne reprendront pas forcément ses propos, mais ça, c'est du domaine de la censure !

Au fait, voici le lien vers l'article de référence, si quelqu'un veut le lire en anglais, et en entier.

http://www.reuters.com/article/worldNews/idUSTRE5921UJ20091003?pageNumber=1&virtualBrandChannel=11604&sp=true

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