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jeudi 29 octobre 2009

Il faut voir cette vidéo, mais il ne faut pas la regarder



Maintenant, si vous l'avez vue, autorisez moi à ne faire aucun commentaire.

mardi 27 octobre 2009

Glou Glou !



Je l'attendais, le coup de l'eau.

J'avais préparé un article il y a maintenant 3 semaines, car je savais qu'un jour ou l'autre, l'accusation allait tomber sur Israël, une fois de plus, et que cette accusation serait, une fois de plus, partiale.

Oui Israël consomme beaucoup plus d'eau que les palestiniens, par habitant. Oui Israël ne fait pas grand chose pour améliorer le sort des palestiniens en matière de ressource d'eau. Non, Israël ne bénéficie pas d'eau à volonté. En fait, il ne se passe pas un mois sans que l'achat d'eau à la Turquie, ou le niveau critique du lac Kineret, importante ressource d'eau du pays, ne fassent l'objet d'un article dans les journaux.

Et pour donner des chiffres, Israël consomme à peu près 300 m3 d'eau par an par habitant, autant que la France et l'Espagne, tandis que les palestiniens en consomment un peu moins de 100, soit un peu plus que les chinois, et deux à dix fois plus que les habitants du Niger, du Ghana, du Nigeria, du Kenya, du Burkina Faso, du Cambodge, de l'Éthiopie, de Haïti, de l'Ouganda et du Mozambique.






Mais on ne peut pas, sauf si on est malhonnête, passer sous silence que Israël coopère avec la Jordanie dans la construction d'installations de stockage. Depuis quand ? Depuis la signature du traité de paix en 1994. La coopération est même allée au delà des accords signés, en traitant des problèmes de variation saisonnière de l'eau.
CQFD : Palestiniens, faites la paix avec Israël et vous découvrirez alors un voisin bien différent de celui que vous croyez connaître.
Autrement dit, il faudrait être con pour faire un partage équitable de l'eau avec un état qui est en guerre contre nous, qui refuse de reconnaître notre existence, qui fait des attentats suicides contre les civils, et qui promet de nous rayer de la carte. Ça parait tellement évident qu'on l'oublie.

Ces éléments sont tirés du dossier "La gestion des eaux transfrontalières" de l'ONU (2006) :

- Les conditions dans les Territoires palestiniens occupés forment un contraste avec les dispositions davantage axées sur la coopération conclues ailleurs. Depuis l’accord de paix de 1994, Israël et la Jordanie ont coopéré dans le cadre de la construction d’installations de stockage de l’eau du lac Tibériade, ce qui a permis l’amélioration de la distribution d’eau aux agriculteurs jordaniens. La structure institutionnelle a également contribué à arbitrer des litiges découlant des variations saisonnières et annuelles du débit, même si cet aspect n’était pas, à l’origine, couvert par l’accord.


Mais la lecture attentive du rapport démontre que les problèmes frontaliers de partage de l'eau, il y en a partout ! Des inégalités dans le partage, on ne les compte plus. Mais bien entendu, il n'est pas question pour la presse française de parler des autres. C'est encore une fois Israël qui se retrouve seul sur la sellette. (ça me rappelle le déchainement au sujet du mur de la "honte" - en fait une barrière de protection contre les attaques suicides qui a fait ses preuves. Il y a dans le monde une vingtaine de murs "de la honte". Quel est le seul dont on parle ? Celui construit par Israël ! L'Egypte a construit un mur identique, en 1974, pour se séparer des palestiniens, soit 20 ans avant Israël, quelqu'un en a parlé ?)

Le rapport précise clairement : "Lorsque des États entrent en guerre, c’est bien souvent pour des raisons nettement plus futiles que l’eau. Les eaux transfrontalières sont presque inévitablement sources de tension entre les sociétés qu’elles relient. Ces tensions ne peuvent être considérées isolément. Elles s’inscrivent dans des considérations bien plus vastes que les relations entre États et recèlent des préoccupations touchant à la sécurité nationale, aux opportunités économiques, à la durabilité environnementale et à l’équité. La gestion de l’eau partagée peut être un atout dans le sens de la paix comme de la guerre, mais c’est la politique qui décidera de l’orientation à lui donner."

Je déblogue à plein tube

Un lecteur de mon blog dont j'estime beaucoup les remarques me critiquait l'autre jour de tout mélanger sur mon blog. Je passe en effet de la saucisse à la Shoa en passant par le conflit israélo-palestinien sans prévenir.

C'est provisoire.

D'ici quelques semaines ce blog devrait migrer vers une nouvelle adresse internet, et profiter d'un outil d'édition plus efficace qui me permettra de classer sous différentes rubriques les différents thèmes que j'évoque.

D'ici là, j'ai lu avec intérêt les remarques de l'ambassadeur de France en Israël. Le truc, c'est que le politiquement correct a pris tellement le dessus sur nos vies, que même dans un blog, on ne peut pas dire tout ce qu'on veut, même si cela reste sous la barrière de la diffamation.
Mais je peux écrire que dans le passé, la France a envoyé dans son ambassade en Israël des gens légèrement antisémites. C'est pas bien futé, mais ne croyez pas que ceux qui nous gouvernent sont tous très futés.




Bref, l'ambassadeur de France a déclaré :
« Le blocus est à mettre entre guillemets. Car après tout, des produits entrent à Gaza, soit par les tunnels, soit par Israël. Tant que Gilad Shalit n’est pas libéré, Israël ne peut pas envisager une réouverture de Gaza. J’ai du mal à croire que des soldats israéliens aient tué délibérément des civils palestiniens. Nous savons tous comment l’armée israélienne opère à Gaza. Nous savons bien que ce n’est pas le cas. »

Merci de ces propos, Monsieur l'ambassadeur.

Il me faut cependant ajouter ceci :

« La remarque de Monsieur l'ambassadeur est exacte, mais elle oublie un point essentiel et que les médias font mine d'oublier : Gaza a une frontière avec l'Égypte.

Pourquoi accuser Israël de blocus et pas l'Égypte ? Sans le blocus de l'Égypte, celui d'Israël n'aurait pas d'effet, pas de sens. Quand on reproche à Israël de ne pas laisser entrer les convois humanitaires, les convois de nourriture, les convois de matériaux venus de l'étranger, je me demande pourquoi ces convois s'obstinent à vouloir entrer par Israël. L'Égypte n'est il pas allié, n'est il pas frère, ne soutient il pas les palestiniens dans leur combat contre Israël ?




Israël, en guerre avec Gaza, devrait mieux se comporter avec les palestiniens que son autre voisin, qui est en paix avec eux ? Israël devrait faire cesser le blocus tandis que l'Égypte peut le poursuivre ?

Je ne suis pas un spécialiste en géo-politique, et de loin !

Aussi je veux bien qu'on m'explique pourquoi les médias Français pointent Israël du doigt pour lui faire cesser ce blocus, et jamais l'Égypte.

Je ne sais pas moi, mais dans ma grande candeur, je me dit qu'on peut comprendre que son ennemi ne nous fasse pas de cadeaux et nous traite durement. Mais un tel traitement venant d'un ami, c'est impardonnable.

Selon moi, il n'y a pas de doute. L'Égypte est le coupable unique de ce blocus.

lundi 26 octobre 2009

Descartes et moi



J'habite le meilleur quartier de Tel Aviv.
La plus belle rue du quartier.
Le plus bel immeuble de la rue.
Le plus bel appartement de l'immeuble.

Mais ce n'est pas le plus bel appartement de la rue.
Ni le plus bel immeuble du quartier.
Ni la plus belle rue de Tel Aviv.
Ni le plus beau quartier.

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