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samedi 7 novembre 2009

Juin 1959, la voiture du futur


Voilà la voiture du futur ! Non, on n'est pas en 1959 comme le titre de cet article l'indique, mais 50 ans plus tard.

La vérité, c'est qu'on nous promet la voiture du futur depuis 50 ans, et qu'on ne voit toujours rien venir.

Ou est passée la voiture qui vole et s'affranchit des bouchons, des problèmes de parking et des accidents ?
Et la voiture qui devait rouler pendant 1 million de kilomètres avec 3 gouttes d'eau du robinet ?
Vous l'avez essayée vous, la voiture électrique qui devait remplacer nos polluantes automobiles de dégénérés ?

Moi j'ai rien vu.

Et pourtant, des prototypes tous plus excitants les uns que les autres, des concept car qui font rêver, j'en ai vu passer en 50 ans de salons de l'auto et de magazines qui font vrooom...

Je les attendais, les voitures sans pédale ni volant, après avoir lu, il y a 30 ans, qu'en cas de danger imminent, le temps pour que l'information "écrase la pédale de freins" passe du cerveau au pied droit, que le pied droit lâche l'accélérateur, qu'il se soulève, bouge, et qu'il enfonce le frein, c'est trop tard on est mort.
Quand les manettes de jeu, si intelligentes, si rapides et si efficaces, sont devenues l'outil familier des jeunes, j'étais sur que l'étape suivante aurait été leur adoption dans l'habitacle.

Rien. J'ai rien vu.

Quand les ordinateurs portables sont passés de 4KG à 700 grammes, que leur puissance a été multipliée par 100, tandis que l'autonomie de la batterie est passée de 2 à 8 heures, j'étais sûr que c'était gagné, et que ma prochaine voiture serait électrique, et me permettrait de descendre à Nice à 130 de moyenne et sans recharger.

Et ben j'ai rien vu.

Je pensais que les capteurs de recul allaient vite permettre, associés à la vitesse ou l'on roule, à détecter si on est trop près de la voiture de devant, et ralentir automatiquement. Ou que des détecteurs de vitesse situés avant les carrefours, avant les virages, avant les feux rouges, allaient nous signaler qu'on roule trop vite, ou qu'il y a une voiture qui arrive en face.

Rien. J'ai rien vu de tout ça.

Je pensais qu'avec la crise de l'énergie, les feux rouges deviendraient intelligents, et qu'ils se mettraient au vert quand il n'y a pas de voiture dans la rue qui croise, au lieu d'immobiliser inutilement des millions de voitures pendant des millions de minutes, et de les faire gaspiller des millions de gouttes d'essence (sans parler de la pollution, du bruit, et des gaz d'échappements)

J'ai attendu, ils ont rien fait. Rien.

Je pensais que pour le stationnement, il y aurait des capteurs dans les rues, et que ce serait directement déduit de ma carte de stationnement que je peux recharger par internet. Que pour l'essence, il y aurait un code barre dans la trappe, et que je n'aurai qu'à indiquer mon code pour débiter ma carte. Et pour les sociétés, elles recevraient automatiquement un relevé de la station, du jour et de l'heure ou le plein a été fait.

Les fainéants, ils ont rien fait.

Je pensais que depuis qu'on a découvert qu'il y avait un fauteuil du mort, les constructeurs l'auraient mis contre le sens de la marche pour le rendre plus sûr.

Et que les utilisateurs autorisés d'un véhicule auraient leur empreinte digitale enregistrée, et qu'on pourrait enfin se débarrasser des clefs... et des voleurs de voitures.

J'ai même pensé que les GPS signaleraient les endroits très dangereux où le nombre des morts donne froid dans le dos - au lieu de donner l'emplacement des radars à des débiles qui ralentissent brusquement à leur approche et provoquent des accidents.

J'ai essayé un spray pour pare brise, qui faisait glisser toute l'eau et rendait totalement inutile l'utilisation des essuie glaces - et les vilaines traces qui vont avec. J'étais sûr que ma prochaine voiture serait équipée d'un revêtement du même genre, et qu'il n'y aurait plus d'essuie glaces.

J'ai rien vu.

Par contre, il y a tous les jours des articles qui promettent la voiture électrique de demain : 90 Km/h pendant 150 km. Ben je vous le dis moi, c'est pas demain que je vais acheter une voiture qui roule à 90 et qu'il faut recharger au bout de 150 km. Ils me prennent pour qui ? Je vais m'arrêter 3 heures pour recharger ma voiture ? Déjà que le plein, j'ai tendance à le faire le plus tard possible parce que ça prend trop de temps !

Alors pour se consoler des promesses bidons, et que les voitures d'aujourd'hui ne sont même pas aussi belles que les voitures de collection, et qu'elles sont toujours aussi bêtes, voilà l'ordinateur du futur. Je serais très étonné qu'il faille attendre 50 ans avant de pouvoir se l'offrir.


mercredi 4 novembre 2009

Israël est foutu

Un tueur en série, (serial Killer aux Etats Unis et dans les films), juif israélien d'origine américaine vient d'être appréhendé après avoir commis des crimes tous azimuts : contre deux arabes palestiniens, deux policiers israéliens, un enfant israélien venant d'une famille de juifs messianiques, victime d'une bombe qu'il a fait exploser, et probablement aussi contre deux homosexuels à l'entrée d'un club gay de Tel Aviv en août dernier.
Il a tenté de faire sauter un poste de police israélien de Jérusalem, a poignardé - non mortellement- un arabe qui lui faisait des propositions sexuelles un soir dans un parc, et a placé une bombe, qui n'a pas explosé comme prévu, à l'entrée d'un monastère chrétien.

Tous ces crimes, dans la plupart des pays normaux, on appelle ça des crimes en série.

Pas en Israël !

En Israël, on appelle çà un terroriste ! Tous les journaux font la une : nous avons notre terroriste juif ! Nous avons notre terroriste juif !

Quoi ? Les israéliens faisaient un complexe de ne pas en avoir alors que les arabes voisins en nourrissent dès le plus jeune âge ? (vu ce qui se passe un peu partout dans les pays musulmans, on dirait que ce n'est pas seulement leurs voisins d'ailleurs : c'est devenu une spécialité de l'islam, ou en tous cas une exclusivité, les gens qui se font sauter avec le public autour d'eux)

Peut être que les israéliens ont vu tant de crimes commis par des terroristes que leur vision en a été modifiée.

Une chose est certaine en tous cas, c'est qu'ils ne se rendent pas compte que chaque mot de travers devient immédiatement une arme retournée contre nous par les haineux d'Israël, ceux qui saisissent tous les prétextes pour démoniser l'état Juif, (en clamant haut et fort qu'ils ne sont pas antisémites !)

Israël est passé maitre pour donner à l'ennemi le bâton pour se faire battre. Comme si nos ennemis n'avaient pas assez de bâtons, avec la longue liste des accusations antisémites traditionnelles, même (mal) déguisées en anti sionime.

Moi je vous le dit, si on ne comprends pas ça, on est foutu.

dimanche 1 novembre 2009

Les statistiques, on leur fait dire ce qu'on veut


Nous avons tous entendu la remarque. Les statistiques, on leur fait dire ce qu'on veut.

Et bien c'est exactement ce que je veux faire ici.

- En 2004, la ligue contre la diffamation conduit une étude sur 10 pays européens.

Question : vous avez plus de sympathie pour les palestiniens, ou pour Israël ?
  • Sur les 10 pays interrogés, deux ont plus de sympathie pour Israël : l'Italie et la Hollande.
    Pourquoi l'opinion envers Israël et les palestiniens n'est elle pas homogène partout en Europe ?
    - Aucun des pays interrogés n'est un franc allié d'Israël.
    - Le nombre de musulmans (qu'on peut supposer favorables aux palestiniens) est assez semblable partout, et s'élève à 4% de la population, (à part en France ou il est de 8%), donc on peut considérer qu'il n'influe pas le résultat.
    - le degré d'antisémitisme (plus exactement le % de la population qui accepte les stéréotypes antisémites) : les chiffres s'échelonnent de 16 à 36% selon les pays. Mais l'Italie et la Hollande ont le pourcentage le plus faible : 15 et 9%.

    En dehors de toute autre explication, le sentiment antisémite s'accompagne d'un sentiment anti israélien.

    Si l'on part de l'hypothèse, logique, que la presse de tous les pays rapporte l'information avec la même indépendance et la même objectivité, alors, entre la version du conflit des israéliens, et celle des palestiniens, les pays plus antisémites acceptent plus volontiers la version des palestiniens - et blâment les israéliens.

    Maintenant, si on doute de l'indépendance de la presse, et qu'on suppose que la même proportion d'antisémitisme se retrouve dans la corporation des journalistes, alors ce sont les journalistes qui "trafiquent" l'information qu'ils achètent ou qu'ils récoltent, selon leur sensibilité et leurs préjugés, et qui rapportent aux lecteurs de leurs pays respectifs une information conforme à celle que le lectorat veut lire.

    Autrement dit. Prenons la Hollande qui a plus de sympathie pour Israël. On peut supposer que les journalistes partagent cette tendance. Ils voient donc le conflit avec sympathie pour Israël, et ils rapportent à leur public - qui ont plus les israéliens en sympathie - des informations qu'ils veulent entendre.

Les États Unis, qu'on accuse en France de tant de tares, mais qui sont sans conteste les champions du monde de la démocratie, sont ouvertement alliés d'Israël depuis sa création. Tous les sondages indiquent que les américains ont un taux de sympathie de 60% pour les israéliens et 18% pour les palestiniens - très stable dans le temps. C'est un écart énorme par rapport à l'Europe, et on ne le retrouve guère qu'en Inde et au Canada.

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