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jeudi 15 octobre 2009

Madonna : "Tel Aviv is the energy center of the world!"

Lors de son dernier concert à Tel Aviv, Madonna a clamé que selon elle, Tel Aviv est le centre du monde pour son énergie.


La perception d'une artiste internationale comme Madonna, qui vit à Los Angeles, la ville du monde qui abrite des énergies créatives immenses et sans cesse renouvelées, donne à réfléchir.
Israël est, après les États Unis, le pays au monde qui a donné le jour au plus grand nombre de Start Up. Il y a donc indiscutablement une énergie créative gigantesque dans ce pays composé de plus de 100 nationalités on l'on parle chaque jour plus de 70 langues, dans un mouchoir de poche.



Ada Yonath, une israélienne que son entourage qualifiait volontiers d'utopique dans ses recherches, vient de recevoir un prix Nobel de chimie.





Et quel état Albert Einstein a t-il jugé capable de mériter ses archives, ses recherches, ses travaux ? Israël et l'université de Jérusalem.

Cette énergie est parfaitement palpable à Tel Aviv, la ville qui ne dort jamais. Plusieurs choses frappent lorsqu'on se promène dans les rues de Tel Aviv, de jour comme de nuit. D'abord, il y a beaucoup de monde, dans les rues, dans les magasins, aux terrasses des cafés, dans les restaurants, sur les bancs, en vélo et dans les bus. Beaucoup de monde, beaucoup de jeunes. Connaissant le faible chiffre du chômage de Tel Aviv, on peut se demander ce que tout se monde fait là, à discuter aux terrasses des cafés pendant des heures, à marcher dans les rues en groupes bavards, à remplir les tables des restaurants à la mode. Qui sont ils, que font ils, pourquoi ne sont ils pas au bureau ou à leur travail ?
Je n'ai jamais obtenu de réponse satisfaisante à cette question. La plus vraisemblable est que de ces réunions informelles, des ces groupes de copains qui déambulent, jaillit l'énergie créatrice qui nourrit le génie High Tech et entrepreneur d'Israël.

Un domaine m'a toujours amusé, concernant Israël, c'est son agriculture. On est loin du High Tech, des Yuppies de Tel Aviv et des grosses têtes des prestigieuses universités. A moins que...
Israël est le leader mondial de l'irrigation d'eau. Leader de la micro irrigation qui permet d'apporter au pied d'une plante exactement la quantité d'eau dont elle a besoin, et de faire ainsi l'économie de 70% d'eau gaspillée dans l'arrosage traditionnel. Il apporte ainsi aux pays en voie de développement un savoir faire précieux, acquis dans le désert du Negev, ou les expérimentations techniques, les cultures impossibles, font le lot quotidien des chercheurs, agronomes, agriculteurs et habitants des kibboutz.

Les pays arabes, malgré le boycott des produits israéliens, sont très demandeurs de ces produits d'irrigation et en achètent pour quelques 600 millions de dollars par an.

L'énergie créative d'Israël brise tous les boycotts !

lundi 12 octobre 2009

J'ai lu, j'ai entendu

Shmuel Trigano (sociologue, philosophe, professeur à l'université Paris X) : "600.000 (sur un million) des juifs déplacés des pays arabes sont partis vivre en Israël, tandis que 540.000 arabes déplacés d'Israël après sa création sont partis vivre dans des pays arabes. Ces 600.000 juifs ont été dépouillés de tous leurs biens. Eux aussi ont vécu dans des camps de réfugiés."



A l'exposé de ces faits, je constate plusieurs choses.



  1. On dit souvent que ce n'est que depuis que les palestiniens réclament le droit au retour que les juifs ont commencé à se souvenir que eux aussi ont été déportés. Je ne crois pas à cette théorie. Je crois plutôt que le peuple juif, mon peuple, a tellement été maltraité au cours des siècles un peu partout dans le monde, qu'il a accepté ces expulsions des pays arabes comme son destin, son lot, sa fatalité historique et inéluctable. Il a relevé la tête quand il a enfin pu retrouver Israël son pays volé par les impérialistes chrétiens puis musulmans. Ce furent des racines cicatrisantes, comme toute bonne plante médicinale. Mais peu à peu la mémoire est revenue, et avec elle les comptabilités.

  2. Je me répète : à quoi ça sert que 166 des 829 prix Nobel soient juifs (sur une population de 14 millions certes), tandis qu'il y a 8 Nobel musulmans (sur une population de 1.4 milliards), si c'est pour que jamais une seule commission/ résolution/ réunion/ des Nations Unies concernant le sujet du moyen orient n'a été consacrée au million de réfugiés juifs, tandis qu'on ne compte plus celles qui s'intéressent aux réfugiés palestiniens.

  3. Allez, faites un sondage, et dites moi combien de personne dans le monde savent que 1 million de juifs se sont fait gicler des pays arabes ou, souvent, ils vivaient depuis bien avant qu'il y ait des arabes.

    Maintenant, imaginez combien de palestiniens le savent.
    Zéro.
    A qui la faute ?
    Aux juifs.

    Ben oui, c'est pas les organisations humanitaires israéliennes et étrangères, ni les médias, qui vont s'intéresser aux victimes juives et aux réfugiés juifs et aux injustices commises contre les juifs ailleurs qu'à l'occasion de la seconde guerre mondiale !
    Nous, moi, les juifs, ne pouvons nous en prendre qu'à nous même si les palestiniens (et leurs défenseurs) se considèrent comme les victimes ultimes et absolues du Moyen Orient.


dimanche 11 octobre 2009

Je veux mes saucisses

J'ai été éduqué dans le respect d'un concept simple. Une saucisse, quel que soit l'endroit ou on l'achète, obéit à des règles strictes et indiscutables. Autrement dit, en langage juridique, on dira que une saucisse c'est une saucisse et c'est tout.




Ensuite, selon le commerçant chez qui on l'achète, elle sera meilleure ou moins bonne. Vivre dans le merveilleux monde des saucisses, ça forme un homme.

Il y a la saucisse de Toulouse, la saucisse de Francfort, la saucisse de Morteau, la saucisse de Strasbourg (je ne veux pas avoir l'air de faire du Forest Gump alors je vais sauter saucisse), l'andouillette, l'andouille, celle de Montbéliard, de Molène, le boudin noir, le boudin blanc, la merguez, le chorizo, les crépinettes, les chipolatas et toutes celles que j'oublie et qui me pardonneront.

Hélas, je vis en Israël, et le moins qu'on puisse dire, ce n'est pas le pays de la saucisse, (et l'ONU qui ne dit rien) Certes il y a d'autres avantages, mais là, on parle de saucisses.

Hier j'ai mangé une assez bonne pizza. tomate fromage pepperoni. Sur la terrasse, en train d'attendre leur commandes, il y avait des couples, genre High Tech/ Start Up/ créatifs/ et professions libérales, et j'ai compté 5 poussettes, plus environ une dizaine d'enfants qui mangeaient ou jouaient, dans le brouhaha général. Je croyais que les Yuppies n'avaient pas le droit de faire des enfants au risque de perdre leur statut social.
Bref le pepperoni avait un peu le goût de pepperoni, ce qui n'excuse pas les lacunes du pays - en matière de saucisse.



Au super marché, les saucisses labellisés merguez ont un goût qui ne ressemble à rien. Certaines n'ont même pas de goût du tout. Celles qui ressemblent à des saucisses de Francfort ont le goût de morteau, et les autres, sans vraiment de personnalité, ont un goût qui oscille entre rien et pas grand chose. Que les âmes sensibles ne lisent pas ceci : dans la plupart des saucisses, il y a un peu de sucre. Assez pour le sentir. C'est carrément dégoûtant.

Selon moi, quand on vient en Israël, il faut saucisses emporter, pour ne pas perdre ses repères.

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