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vendredi 9 octobre 2009

Des négationnistes ? Attendez, vous n'avez encore rien vu !

Si vous pensiez que le négationnisme est le sport (pourri) qui consiste à nier les 6 millions de victimes juives des nazis, ou, pour les nouveaux vicieux, à réviser le chiffre à une valeur si faible que la négation se conclue d'elle même, et bien vous n'êtes pas au courant des dernières tendances de la mode !

Mais attention danger, le nouveau négationnisme, orchestré par les arabes, ne se contente pas de viser les juifs. En prétendant que leur arrivée en Palestine ne remonte qu'à la fin du 19e siècle, et qu'on ne trouve aucune trace de leur présence dans l'histoire de la région, c'est tout simplement le christianisme qui est remis en cause. Pas de juifs en Palestine = pas de Jesus Christ = pas de christianisme !

Chrétiens et juifs, ceci vous concerne donc, parce que vous en entendrez parler, croyez moi.

Il s'agit de la lente et méticuleuse réécriture de l'histoire des peuples, pour démontrer qu'il n'a jamais existé aucun lien entre Jérusalem et les Juifs. Rien que ça !

L'idée est astucieuse.

Les arabes ont fait quelques constats tout simples, bien que douloureux.

  1. toutes les sources démographiques indiquent qu'il y a toujours eu à Jérusalem une majorité d'habitants juifs, des chrétiens, et une minorité d'arabes. De tous temps, et aussi longtemps qu'on trouve des traces de recensement de la population.

  2. C'est parmi les théologiens musulmans eux mêmes que l'on doute le plus que Jérusalem soit la troisième ville sainte de l'Islam après la Mecque et Médine. Jérusalem est consacré troisième ville sainte, parce que ce serait la ville du fameux rêve du voyage nocturne de Mahomet. Sans ce rattachement à la surate du voyage nocturne, ce serait tout l'édifice de la sainteté de Jérusalem qui tombe à l'eau pour les musulmans. Car si La Mecque et Médine sont cités un nombre incalculable de fois dans le Coran, Jérusalem n'est pas cité UNE SEULE FOIS ! (contre près de 700 fois dans la bible)

    Cette contestation de tout lien religieux entre Jérusalem et les musulmans a de très solides défenseurs. Le Ministère Égyptien de la Culture fait publier un article dans l'hebdomadaire égyptien Al-Qahira en 2003, qui explique clairement que le voyage nocturne, c'est de la Mecque à Médine qu'il a eu lieu. L'article ajoute qu'il n'y avait même pas de mosquée à Jérusalem et aux alentours à cette époque (en référence à la surate Al-Hajj [22]: 40 du Coran, qui mentionne des églises, des synagogues, mais aucune mosquée). (http://www.nuitdorient.com/n173.htm)

    De nombreux théologiens musulmans, hommes de lettres, contestent également cette interprétation et insistent qu'il n'existe aucune preuve historique de l'intérêt pour Jérusalem par les musulmans.

  3. Il faudra attendre 1967 pour que des arabes revendiquent Jérusalem comme capitale politique, pour la première fois depuis que l'Islam existe. Et encore, ce fut de justesse, parce que la première charte nationale palestinienne (OLP) de 1964 ne revendique même pas encore Jérusalem comme capitale de la Palestine !
    Même sous l'Empire Ottoman, ou quand ils occupaient la région, les arabes n'ont pas été intéressés à en faire leur capitale.
  4. La mosquée Al Aqsa, (qui veut dire mosquée la plus éloignée) du rêve nocturne de Mahomet, ne pouvait pas être la mosquée de son rêve pour une raison bien triviale : elle n'existait pas encore.
    Elle fut en effet édifiée vers 711, soit 80 ans après sa mort, et baptisée Al Aqsa dans le seul but de donner un sens à ce rêve incompréhensible.

Voilà la situation et le problème posés. Jérusalem, ce lieu si hautement symbolique pour les juifs et les chrétiens, ne serait pas le lieu saint que les islamistes veulent prétendre.

Comment vivre avec un tel fardeau ?

Et bien, en prenant exemple sur les négationnistes : quand la vérité historique est incontestable, il ne sert à rien de nier ceci ou cela, de débattre d'un fait ou d'une date, il faut nier tout en bloc. L'effort est le même, mais les esprits sont mieux marqués. Le mensonge est si gros qu'il pourrait être vrai. Et puis comme dit Mr Michu, "ya pas de fumée sans feu".

L'histoire réécrite par les académiciens et leaders religieux arabes, ça donne à peu près ceci. Attachez vous bien, ça décoiffe, par moment !

  • la mosquée Al Aqsa fut construite non pas il y a 1400 ans, mais.... à la création de l'humanité !
  • La religion musulmane précède la religion juive et chrétienne. Mahomet est né avant Jésus Christ et Moïse.
  • Des milliers de décisions, de publications et de sources islamiques nient tout lien entre les Juifs et Jérusalem, toute racine avec la Palestine dans son entier. Ils prétendent que le temple n'a même pas existé à Jérusalem, mais au Yemen ou à Nablus.
  • Une Fatwa publiée sur le site internet du Waqf (l'organisme qui s'occupe de la préservation du patrimoine musulman) affirme que le roi Salomon et le roi Herode n'ont tout simplement pas construit un temple à Jérusalem. Ils ont, tout au plus, rénové un bâtiment qui était là depuis l'époque d'Adam et Ève. Au point que de nombreux musulmans appellent le temple : "la plus grande fraude de l'histoire", et qu'il y est souvent fait référence précédé de la mention "soi disant" (le soi-disant temple)
  • Sur le site internet d'un mouvement islamique, Mohamed Khalaikah distord les propos d'archéologistes israéliens, et affirme "qu'il n'existe aucune trace du temple juif".
  • Plusieurs figures représentatives des musulmans affirment que la présence des juifs à Jérusalem est très récente. Ils affirment que le mur des lamentations est un site musulman, et prétendent que l'attachement des juifs pour ce mur fut exclusivement inventé pour des raisons politiques aux 19e et 20e siècles. (on retrouve, en fait, un miroir presque parfait des accusations portées par des intellectuels arabes et des historiens juifs quand à la soi disante sainteté de Jérusalem)
Cette réécriture de l'histoire heurte de plein fouet les témoignages des historiens arabes les plus célèbres, comme celui d'al Makdessi, qui vécut au 11e siècle. Mais qui connait al Makdessi après tout ?

Cette rapide description explique mieux un fait divers tout récent, celui des manifestations violentes de ces derniers jours au mont du Temple à Jérusalem. Ce n'est pas la réparation d'un pont, ou la destruction de la mosquée Al Aqsa que craignent les arabes (ils savent très bien que les juifs préservent et embellissent les lieux saints, et même ceux des autres religions. Il suffit de regarder les magnifiques photos du parc, des monuments, et des lieux de culte de la religion Bah'ai à Haifa pour s'en convaincre)

Non. Ce qu'ils craignent, c'est que les fouilles archéologiques révèlent des témoignages de l'histoire et de la présence des juifs précisément sur ce seul bout de terre devenu saint pour les musulmans par un tour de passe passe. Des témoignages archéologiques qui pourraient s'avérer très gênants pour ceux qui ont fait de la réécriture de l'histoire leur mission.

1 comments:

Anonyme a dit…

ls aneries des arabes sont admises par des gens qui sont obnubilés par leur besoin de petrole et leurs banlieues pretes a leur exploser en pleine poire , en consequences quelques petits arrangements avec l'histoire ne peuvent pas vraiment porter a consequence !!! et puis on a tellement peu besoin des juifs en occident !! nous sommes plutot la race des emmerdeurs

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