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lundi 5 octobre 2009

LE fameux rapport Goldstone sur Gaza, 2e partie

LE rapport Goldstone. 2e partie

Dans la seconde partie du rapport, la commission précise sa mission. A la page 7, article 14, elle indique que puisque sa mission consiste à examiner les violations commises « dans le contexte » des opérations à Gaza de décembre janvier 2009, elle décide d’y inclure les restrictions sur les droits humanitaires, et libertés fondamentales inspirées par la stratégie militaire et les actions des israéliens.

Israël a clairement et publiquement exprimé que cette opération avait pour but de faire cesser les tirs quotidiens, on pourrait dire horaires, voire minutaires vu le nombre de bombes, sur sa population, et qu'il agissait en légitime défense, le rapport a intentionnellement décidé de n'en pas tenir compte.

Et rien non plus sur le fait d’inclure les bombes et les rockets quotidiennes sur les villes du sud israélien, principalement Sderot. Vous avez bien lu : RIEN ! Si ça c’est équitable, vous me redonnerez la définition du mot !

C'est en tous cas ce que la mission appelle "le contexte des opérations de Gaza".

D’ailleurs Mr Goldy nous en donne une preuve supplémentaire. Quand le maire de Sderot, Mr David Buskila lui écrit : « quand les rockets sont tombées sur nous, vous êtes resté silencieux Mr Goldstone», Mr Goldo lui répond : « mon rapport n’a pas ignoré les rockets sur Sderot », montrant ainsi qu’il est bouché à la toile émeri : on vous dit pas que le rapport n’a pas mentionné les rockets, on vous dit que vous n’avez pas bronché AU MOMENT ou les rockets sont tombées. Ni vous, ni les ligues humanitaires, ni l’ONU.

Quand on avance dans la lecture, la perfidie dialectique n’arrive plus à cacher l’hypocrisie.

Le paragraphe 33 examine les attaques contre 6 postes de police qui ont eu lieu dès les premiers moments de l’opération, faisant 99 morts chez les policiers, ainsi que les 240 policiers tués en tout. Le rapport s’est alors attaché à chercher si ces attaques sont acceptables selon le principe de distinction entre les cibles militaires et civiles. Autrement dit si elles constituent un crime de guerre commis contre des civils, ou une action militaire acceptable.

Pour cela, le rapport n’hésite pas à se gratter l’oreille droite avec la main gauche en disant que : « bien que le Hamas, lorsqu’il a pris le contrôle de Gaza, ait fusionné la police de Gaza avec la force spéciale qu’il a créé après les élections, et bien qu’un grand nombre de policiers de Gaza ont été recrutés parmi le Hamas et parmi les groupes armés palestiniens, le corps de la police étant une entité civile, les policiers avaient le statut de civil au moment des faits. »

Autrement dit, avant de se faire tirer dessus, les israéliens sont priés de demander la carte de travail du terroriste qu’ils ont en face de lui. Et avant une intervention militaire, ils doivent vérifier, toujours avec la carte de travail, si les miliciens armés ont ou non un statut de fonctionnaire civil. Si c’est le cas, il faut se laisser canarder sans réagir.

La mission reconnaît que certes il y avait des membres de la police qui étaient en même temps membres armés du Hamas, et donc des combattants, mais elle conclut que l’attaque contre la police qui est intervenue le premier jour des hostilités n’a pas évalué de façon équitable combien de combattants et combien de civils (c'est-à-dire de membres des groupes armés qui n’étaient pas des combattants) il y aurait parmi les morts, et donc Israël a violé les règles humanitaires internationales.

La mission pense qu’Israël avait les moyens de savoir lesquels et quand les policiers armés prendraient part au combat, et que tant qu’ils ne combattaient pas, ils devaient être comptés comme civils. Je suis civil, je suis plus civil, je suis civil, je suis plus civil, je te tire dessus je suis un combattant, je te tire plus dessus je suis un civil.

Je n’ai pas l’expérience de la guerre, sauf avec les films et encore j’aime pas trop. Mais de l’idée que je m’en faisais, et bien quand on est attaqué et qu’on décide de se défendre – (on appelle ça légitime défense, le rapport a probablement voulu le dire mais il a oublié)– et bien on fait de son mieux pour gagner la guerre. Tout en protégeant ses hommes. A lire le rapport, on dirait que pour respecter les règles, il faut avoir beaucoup de morts de son coté, il ne faut pas tirer sur les forces armées si elles ont un contrat de travail avec l’administration civile, et il faut faire le tri parmi les combattants, en leur faisant remplir un questionnaire complet sur leur situation professionnelle. C’est bon à savoir remarquez. Si ça continue comme ça, Israël va pas s’en sortir, avec ce rapport !

Allez, encore un pour se faire plaisir, et puis je fais encore une pause. Celle là, c’est sur les boucliers humains, vous allez rire – ou pleurer. C’est au paragraphe 35.

La mission a examiné jusqu’à quel point le Hamas a pris ses précautions pour protéger la population de Gaza contre les dangers inhérents aux opérations militaires.

Elle note que les personnes qu’elle a interrogées sur le sujet des boucliers humains, et sur le comportement des groupes armés du Hamas, sont réticentes à témoigner. Selon les informations recueillies, il ressort que les forces armées étaient présentes dans les zones urbaines pendant les opérations militaires, et qu’ils ont lancé des rockets depuis ces zones (ça, c’est ce que la mission a appris de la part de témoins réticents. Je vous laisse imaginer, ce n’est pas difficile, ce qu’elle aurait appris si les témoins n’avaient pas été terrorisés : on a tous lu ici et là que les terroristes avaient le fusil dans le dos des civils pour les empêcher de s’enfuir de leurs maisons, ou qu’ils les menaçaient de mort s’ils tentaient de filer).

La mission ajoute qu’ « il est possible que les combattants n’aient pas, à tout moment porté des vêtements militaires qui permette de les distinguer des civils.


On fait une pause et on récapitule.

1- Les témoins sont menacés de mort s’ils parlent, alors ils ne disent rien.
2- Le Hamas a au minimum (parce que le maximum, on le connaîtra pas de peur des représailles) lancé des rockets depuis les zones urbaines. Ca, c’est pour que les israéliens hésitent à riposter dans ces zones de population civile – on appelle ça se servir de bouclier humain, ou fassent à coup sur un carnage parmi les civils, ce qui permettra de les diaboliser auprès de la communauté internationale ensuite.

3- Ils étaient mélangés aux civils durant les opérations militaires, et ils ne portaient pas d’uniforme. Si ça c’est pas pour que les israéliens tuent des civils, alors c’est pour pouvoir se cacher parmi eux, et ça revient au même : le civil est encore utilisé comme bouclier humain.


Maintenant imaginez ce que le rapport aurait trouvé si les témoins n’avaient pas été sous la menace !

Allez je m’arrête, parce que la suite est encore plus croustillante !

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